Sentiment global à l’égard de l’IA


Principaux renseignements

  • 54 pour cent des personnes interrogées se disent enthousiastes à l’égard de l’IA, tandis que 52 pour cent se sentent nerveuses.
  • La Thaïlande est le pays le plus enthousiaste, tandis que la Suède est le pays le moins enthousiaste. Après les Suédois, les Belges sont les moins enthousiastes.
  • Bien que les populations de certains pays soient sceptiques à l’égard de l’intelligence artificielle, cela ne se reflète pas toujours dans le nombre de startups d’IA qui émergent dans ces mêmes pays.

Sentiment mondial à l’égard de l’IA

Le sentiment global à l’égard de l’IA est mitigé, 54 pour cent des personnes interrogées se déclarant enthousiastes et 52 pour cent nerveuses. Toutefois, ces sentiments varient considérablement d’un pays à l’autre. Une étude récente d’Ipsos a exploré la perception de l’IA par le public dans 31 pays, révélant des attitudes diverses.

La Thaïlande, la Corée du Sud, l’Indonésie, le Mexique et la Turquie sont les pays dont les populations sont les plus enthousiastes. La Suède est la moins enthousiaste, suivie de près par la Belgique, les États-Unis, la France et le Canada.

Les Australiens sont les plus nerveux lorsqu’ils sont interrogés sur l’IA, tandis que les Japonais restent calmes à ce sujet.

Différences entre les pays

Si l’enthousiasme pour les produits et services alimentés par l’IA est important en Asie et en Amérique du Sud, il est essentiel de reconnaître que les échantillons de l’enquête dans bon nombre de ces régions penchent vers des démographies urbaines, éduquées et riches par rapport à la population globale. La Thaïlande se distingue comme le pays le plus enthousiaste, avec des résidents optimistes quant à l’amélioration de leur travail par l’IA, tout en reconnaissant le potentiel de déplacement d’emplois.

Pays les moins enthousiastes

En revanche, la Suède est le pays le moins enthousiaste à l’égard de l’IA, partageant ce sentiment avec la Belgique et l’Irlande. Les répondants suédois sont moins susceptibles de percevoir des changements significatifs dans leur vie quotidienne apportés par l’IA au cours des dernières années et expriment une confiance moindre dans la capacité de l’IA à remodeler leur travail ou à remplacer les rôles actuels.

Nervosité autour de l’IA

L’Australie se distingue par une nervosité accrue à l’égard de l’IA, les habitants exprimant leur scepticisme quant aux avantages des produits et services pilotés par l’IA par rapport à leurs inconvénients. Ils se montrent également moins confiants dans la réponse à apporter aux préoccupations liées à la partialité de l’IA et à la protection de la vie privée.

Le rôle de la connaissance

Les connaissances jouent un rôle important dans la formation de l’opinion publique sur l’IA. Les pays où les individus déclarent moins bien comprendre les applications de l’IA ont tendance à manifester moins d’enthousiasme et plus de nervosité. À l’inverse, une meilleure connaissance de l’IA est corrélée à un plus grand enthousiasme.

Les trois pays qui comptent le plus de startups dans le domaine de l’IA

Bien que les populations de certains pays soient sceptiques à l’égard de l’intelligence artificielle, cela ne se reflète pas toujours dans le nombre de startups d’IA qui émergent dans ces mêmes pays. L’innovation et l’esprit d’entreprise fleurissent souvent précisément dans les pays où des voix critiques s’élèvent, ce qui se traduit par un fort développement du secteur de l’IA en dépit des réserves du public.

Au cours de la dernière décennie, les États-Unis ont financé plus de nouvelles startups dans le domaine de l’IA que n’importe quel autre pays au monde, selon les données de Quid dans le rapport 2024 Artificial Intelligence Index de l’université de Stanford. Cela met en évidence le fort esprit d’entreprise des États-Unis et leur rôle de premier plan dans le secteur mondial de l’IA.

Outre les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni sont également des acteurs majeurs du marché de l’IA. Bien que ces pays aient levé moins de capitaux que les États-Unis, ils continuent d’apporter une contribution essentielle au développement mondial de l’intelligence artificielle.

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