Principaux renseignements
- Le secteur immobilier russe traverse une grave crise en raison de la flambée des taux hypothécaires. Cela a considérablement réduit la demande, mettant près de 20 % des promoteurs immobiliers en difficulté.
- L’accès limité aux prêts hypothécaires conventionnels et la prédominance des programmes subventionnés par le gouvernement ne font qu’aggraver la situation.
Le secteur immobilier russe est confronté à une grave crise, les taux hypothécaires élevés paralysant les ventes et menaçant les promoteurs de faillite. Le vice-premier ministre Marat Khusnullin, responsable du logement et de l’infrastructure, a révélé que près de 20 pour cent des promoteurs immobiliers risquaient l’insolvabilité en raison de l’effondrement de la demande.
La crise hypothécaire menace les promoteurs russes
Il a averti que ce chiffre pourrait bondir au-delà de 30 pour cent si les conditions financières ne s’améliorent pas au cours des six prochains mois. Le taux directeur élevé de la Banque centrale, associé à un manque d’investissement et à un soutien hypothécaire limité, exacerbe la situation. Khusnullin a souligné que les prêts immobiliers conventionnels ont pratiquement disparu depuis la fin des programmes subventionnés par l’État en juillet 2024.
L’accès limité aux prêts hypothécaires exacerbe la situation
Les programmes ciblés par le gouvernement pour des groupes spécifiques, tels que les familles avec enfants, dominent désormais le paysage hypothécaire, représentant 80 pour cent de tous les prêts hypothécaires émis, alors que seulement 20 pour cent sont accordés aux conditions du marché. Le cabinet de conseil Macon fait état de baisses de revenus alarmantes parmi les plus grands promoteurs résidentiels russes au cours du premier semestre 2025.
Plusieurs entreprises de premier plan, dont YugStroyInvest, GK Tochno et Setl Group, ont connu des baisses significatives de leurs ventes malgré le maintien des volumes de construction. Dans l’ensemble, les ventes de logements neufs ont chuté de 26 pour cent à 10,4 millions de mètres carrés entre janvier et juin par rapport à la même période en 2024.

