Principaux renseignements
- Un remboursement de 10 pour cent sous forme de crédits d’impôt sera offert aux entreprises qui investissent dans la production en Allemagne.
- La proposition vise à soutenir le secteur industriel allemand en difficulté dans un contexte de crise.
- La mesure est considérée comme un avantage à long terme pour les petites et moyennes entreprises (PME) et les grandes sociétés.
Olaf Scholz, le chancelier allemand, a plaidé en faveur d’une prime visant à attirer les investisseurs en Allemagne lors d’un événement de campagne dimanche. Cette proposition, qui est au cœur du programme du parti social-démocrate (SPD) en vue des élections de février, vise à soutenir le secteur industriel du pays, en proie à une crise.
Le « bonus made in Germany » offrirait un remboursement de 10 pour cent, sous la forme de crédits d’impôt, à toute entreprise, nationale ou étrangère, investissant dans la production au sein de la plus grande économie d’Europe. Scholz a souligné que cette approche ciblée diffère des réductions d’impôts générales et correspond à ce dont l’économie allemande a besoin à l’heure actuelle.
Soutien gouvernemental à l’industrie
S’inspirant de la loi américaine sur la réduction de l’inflation, une initiative de 2022 du président Joe Biden visant à soutenir la transition énergétique et la croissance économique grâce à des investissements ambitieux, Scholz a positionné cette mesure comme un avantage à long terme pour les petites et moyennes entreprises (PME) et les grandes sociétés.
Il risque d’être réélu alors que ses sondages sont en baisse. Le secteur industriel allemand, pierre angulaire de l’économie, a été confronté à des défis tout au long de l’année dernière, marquée par des licenciements, la flambée des coûts de l’énergie, la stagnation des exportations et la concurrence féroce de la Chine. À sept semaines des élections législatives du 23 février, le SPD a axé son récent meeting de campagne sur les questions économiques et sociales, en donnant la priorité à la relance économique et à la protection de l’emploi.
Transition de l’industrie automobile
Scholz a réitéré son appel en faveur d’une incitation européenne à l’achat de véhicules électriques, alors que les constructeurs automobiles allemands peinent à passer à des modèles alimentés par des batteries. La direction du SPD a également exhorté la CDU, actuellement en tête dans les sondages et futur partenaire potentiel de la coalition, à soutenir une législation visant à réduire les coûts énergétiques pour les entreprises avant le vote du 23 février.
Selon un sondage INSA pour le journal Bild, les préoccupations économiques dominent les priorités des électeurs dans cette élection. Il s’agit notamment de la lutte contre l’inflation, de la sauvegarde des retraites et de la prise en compte des coûts du logement.
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