Principaux renseignements
- La mission russe Luna-26, qui vise à identifier les sites d’alunissage, sera lancée au plus tôt en 2028.
- La mission Venera-D, conçue pour explorer l’environnement de Vénus et rechercher des signes de vie passée, est reprogrammée pour un lancement en 2036.
- Russie affirme donner la priorité à une approche prudente afin de garantir le succès des missions.
Le président de l’Académie russe des sciences (RAS), Gennady Krasnikov, a annoncé le report des prochaines missions lunaires et vénusiennes de la Russie.
Raison du report
Selon Krasnikov, qui s’est entretenu avec le journal pro-Kremlin Izvestia, l’orbiteur Luna-26, chargé d’identifier des sites d’atterrissage appropriés sur la Lune, sera désormais lancé au plus tôt en 2028. La mission Venera-D, qui vise à étudier l’environnement hostile de Vénus et à rechercher des traces de vie primitive, a été repoussée à 2036.
Roscosmos, l’agence spatiale russe, n’a pas encore confirmé officiellement le calendrier révisé. Krasnikov n’a pas donné de précisions sur les raisons de ces reports. Auparavant, l’ancien chef de Roscosmos, Yury Borisov, avait prévu un lancement de Luna-26 en 2027, les missions suivantes Luna-27 et Luna-28 étant prévues respectivement pour 2028 et 2030 ou plus tard. La mission Venera-D était initialement prévue pour 2034-35.
Cependant, le directeur de l’Institut de recherche spatiale RAS, Lev Zeleny, a indiqué en mars que les scientifiques privilégiaient une approche prudente, évitant toute pression excessive sur l’entreprise aérospatiale NPO Lavochkina, chargée de concevoir l’orbiteur, l’atterrisseur et les aérostats pour les deux missions.

