Principaux renseignements
- Le bénéfice net de Rosneft a chuté de 70 pour cent en raison de la baisse des prix du pétrole et des sanctions qui pèsent sur ses activités.
- Le chiffre d’affaires a baissé de 18 pour cent, atteignant 6,28 billions de roubles (environ 69,8 milliards d’euros), tandis que l’EBITDA a chuté de 29 pour cent.
- Des inquiétudes ont été soulevées quant à la transparence, Rosneft ayant omis de fournir des données détaillées sur les flux de trésorerie dans son dernier rapport.
Rosneft, le plus grand producteur de pétrole de Russie, a enregistré une baisse substantielle de 70 pour cent de son bénéfice net au cours des neuf premiers mois de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.
L’entreprise a attribué ce recul à une combinaison de facteurs, notamment la baisse des prix mondiaux du pétrole, l’écart de prix croissant entre le pétrole brut russe et le pétrole brut international, les nouvelles sanctions qui ont eu un impact sur sa flotte de pétroliers et le renforcement du rouble.
Diminution des revenus et de la rentabilité
Le chiffre d’affaires de Rosneft a baissé de 18 pour cent, totalisant 6,28 billions de roubles (environ 69,8 milliards d’euros)), tandis que le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) a chuté de 29 pour cent pour atteindre 1,64 billions de roubles (environ 18,2 milliards d’euros).
La baisse des bénéfices s’est accélérée au cours de l’année. Le premier trimestre a rapporté 170 milliards de roubles (environ 1,9 milliard d’euros), suivi de 74 milliards de roubles (environ 822,7 millions d’euros) au deuxième trimestre et d’un montant beaucoup plus faible de 32 milliards de roubles (environ 355,8 milliards d’euros) au troisième trimestre, soit une baisse de 80 pour cent par rapport à la même période en 2024.
Inquiétudes sur la transparence
Les analystes ont souligné la décision de Rosneft d’omettre les données sur les flux de trésorerie dans son dernier rapport, y compris des informations cruciales sur les entrées de trésorerie d’exploitation, les investissements, les sorties financières et les changements dans les réserves de trésorerie. Cet écart par rapport aux pratiques de reporting antérieures a suscité des inquiétudes quant à la transparence.
Bien que la société ait déclaré un flux de trésorerie disponible positif de 418 milliards de roubles (environ 4,6 milliards d’euros) au troisième trimestre, l’absence d’informations détaillées sur le flux de trésorerie a rendu difficile la vérification indépendante de ces chiffres par les analystes. (fc)
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