Web Analytics

Les revenus des nouveaux bons d’État seront plus lourdement taxés que lors de la précédente émission

Les revenus des nouveaux bons d’État seront plus lourdement taxés que lors de la précédente émission
Vincent Van Peteghem – Getty Images

L’Agence Fédérale a partagé aujourd’hui plus de détails sur les nouveaux bons d’État. Contrairement à la précédente émission, les durées de ces obligations gouvernementales seront supérieures à un an. Et cela a un énorme impact sur la fiscalité.

Pourquoi est-ce important ?

Le gouvernement émet généralement des bons d'État quatre fois par an (mars, juin, septembre et décembre). Chaque trimestre, l'organisme gouvernemental détermine la durée et le taux d'intérêt. En septembre, la durée a été exceptionnellement limitée à un an. Le gouvernement souhaitait ainsi mettre la pression sur les institutions financières pour qu'elles augmentent le taux d'épargne.

Dans l’actualité : le gouvernement a fixé au 11 décembre l’émission de deux nouveaux bons d’État.

  • Ils auront une durée de cinq et huit ans.
    • « Grâce à ces durées plus longues, nous pouvons gérer la dette publique de la meilleure manière », selon Vincent Van Peteghem (cd&v), ministre des Finances. « Les Belges peuvent choisir de fixer leur rendement d’épargne pour une période plus longue et recevoir une rente garantie année après année sur cette durée. »
    • Une durée qui a un impact non négligeable sur la fiscalité. Le gouvernement a réduit jusqu’à la fin de cette année le précompte mobilier pour les bons d’État d’un an à 15% seulement. Comme les durées sont plus longues cette fois-ci, les épargnants devront céder 30% de leurs revenus en capital au fisc.
  • Le 28 novembre, nous saurons combien rapportera ce bon du Trésor. De Tijd s’attend à ce que, si le taux du marché reste inchangé, le coupon sur le bon d’État de cinq ans s’élève à 2,6% brut. Le bon d’État de dix ans devrait rapporter 2,9%.
    • Après paiement du précompte mobilier, les rendements nets attendus s’élèvent respectivement à 1,82 et 2,03%.

Des alternatives aux bons d’État ?

Éclairage : lorsque le gouvernement a émis le bon d’État d’un an en septembre, celui-ci était plus lucratif que n’importe quel livret d’épargne à ce moment-là. En raison des durées plus longues des nouvelles obligations gouvernementales, nous ne pouvons pas faire cette fois la comparaison avec les comptes d’épargne. Nous comparons donc le bon d’État avec les comptes à terme de même durée, en nous basant sur les coupons attendus.

  • Selon l’outil de comparaison de guide-épargne.be, il n’y a pas moins de sept comptes à terme de cinq ans avec un rendement supérieur à celui du bon du Trésor de même durée.
    • Saver+ de la banque de niche Izola Bank est la formule la plus lucrative dans cette catégorie. Celui qui bloque son argent pour cinq ans sur ce compte reçoit un rendement brut de 3,6%. Après paiement du précompte mobilier, le rendement net est de 2,52%.
  • Sur dix ans, il y a seulement un compte à terme qui bat le bon d’État.
  • Celui qui confie son argent pour dix ans à la CKV reçoit un intérêt de 3,5% brut, soit 2,45% net.

Important : Les comptes à terme sont protégés par le système de garantie des dépôts jusqu’à 100.000 euros par personne et par institution financière.

  • Ce n’est pas le cas pour les bons d’État. Mais ce papier belge est tout de même considéré comme un investissement sûr. Vous prêtez votre argent au gouvernement fédéral. Et la Belgique a une haute note de crédit chez différents évaluateurs internationaux.

MB

Plus d'articles Premium
Plus