Le gouvernement fédéral va investir davantage dans les soins de santé. Ces fonds seront notamment utilisés pour améliorer le remboursement des lunettes et des appareils auditifs.
Dans l’actualité : les médias du groupe Mediahuis rapportent que le secteur de la santé recevra un budget supplémentaire de la part du gouvernement.
- Ces investissements supplémentaires devraient servir premièrement à un meilleur remboursement des lunettes et des appareils auditifs.
- À partir de l’automne, tout le monde pourra être remboursé pour un appareil auditif à partir de 35 décibels de perte auditive. Aujourd’hui, cette limite est encore de 40 décibels.
- La limite pour déterminer quand une personne est éligible au remboursement des verres de lunettes sera quant à elle abaissée de 7 à 6 dioptries. Le gouvernement avait déjà abaissé cette limite de 7,75 à 7 dioptries l’été dernier.
- « Rien n’est aussi injuste que les obstacles financiers qui empêchent les gens d’acheter les bonnes lunettes, des lentilles ou des appareils auditifs », estime Frank Vandenbroucke (Vooruit), ministre de la Santé publique.
Des fonds supplémentaires pour la santé mentale
Les détails : Vandenbroucke a annoncé que le gouvernement avait débloqué 93 millions d’euros pour la santé mentale lors des discussions budgétaires. Ce montant s’ajoute aux 330 millions d’euros supplémentaires déjà alloués à ce secteur pendant cette législature.
- Cet argent sera notamment utilisé pour embaucher des psychologues supplémentaires à disposition des personnes vulnérables, comme dans les écoles, les centres d’accompagnement des élèves (CLB) et les services sociaux.
- « Avec ce budget, nous pouvons également renforcer les nouvelles initiatives pour l’accueil en situation de crise pour les problèmes psychiques graves », a déclaré le ministre. « Ces personnes doivent pouvoir être accueillies à la fois à l’hôpital et en dehors. »
Plus de détails : les soins de santé réguliers bénéficieront également de fonds supplémentaires. Au total, il s’agit de 168,8 millions d’euros pour les médecins, dentistes, kinésithérapeutes et orthophonistes.
- « Cet argent devrait leur permettre d’être correctement rémunérés sans avoir à demander des suppléments au-delà des tarifs officiels », précise le ministre. « Cela devrait garantir un tarif plus sûr pour le patient. »