Principaux renseignements
- Rachel Reeves participe à sa première réunion de l’Eurogroupe depuis le Brexit.
- Elle met l’accent sur trois domaines clés de coopération : relever les défis communs, promouvoir le libre-échange et renforcer les partenariats économiques.
- La relation renouvelée du gouvernement britannique avec l’Union européenne n’est pas perçue comme une situation d’intérêts concurrents, mais comme une opportunité de croissance et de prospérité mutuelles.
Rachel Reeves participe à la réunion de l’Eurogroupe des ministres des finances de l’UE pour la première fois depuis le Brexit. Cela signifie que le gouvernement s’engage à reconstruire les relations avec l’Union européenne. Lors de son discours, Rachel Reeves reconnaît la nature tendue des récentes relations entre le Royaume-Uni et l’UE, en l’opposant à une nouvelle approche axée sur la collaboration et les intérêts partagés. Elle souligne l’importance de la confiance, du respect mutuel et du pragmatisme dans l’élaboration des interactions futures.
Reeves met l’accent sur trois domaines clés de coopération : relever des défis communs tels que la guerre en Ukraine, promouvoir le libre-échange et renforcer les partenariats économiques. Elle présente une vision dans laquelle des liens plus étroits profitent aux deux économies, en éliminant les barrières commerciales et en créant des opportunités d’investissement. Reeves souligne que cette relation renouvelée n’est pas une bataille où l’un gagne et l’autre perd, mais plutôt une occasion de croissance et de prospérité mutuelles.
Approche du gouvernement
Le gouvernement met l’accent sur la coopération, mais exclut l’adhésion au marché unique, à l’union douanière ou à la libre circulation. Les Libéraux-Démocrates appellent à des mesures plus ambitieuses pour renforcer les liens avec l’Europe, en proposant des initiatives telles que le UK-EU Youth Mobility Scheme comme une première étape positive.
Opposition et critiques
Le ministre de l’Économie de l’opposition conservatrice, Andrew Griffith, a critiqué l’approche de Reeves et l’a exhortée à se concentrer sur l’annulation des dommages économiques causés par les récentes mesures budgétaires. Il propose de donner la priorité aux accords commerciaux avec des pays comme les États-Unis plutôt qu’à un nouvel engagement avec l’Union européenne.