Qu’est-ce que le « contrôle de l’argent » ? Et pourquoi l’Open Vld fait-il tout ce qu’il peut pour l’empêcher ?

Vincent Van Quickenborne (Open Vld) est parti en guerre contre le système du « contrôle de l’argent ». Par exemple, il a occupé le siège du président de la commission des finances de la Chambre des représentants pendant 40 heures. La loi qu’il combat permet aux autorités fiscales de croiser nos données bancaires avec d’autres données, telles que les salaires et les biens. Cela devrait permettre à l’administration fiscale de détecter plus rapidement les fraudes.


Principaux renseignements

  • Le gouvernement De Wever veut détecter plus rapidement la fraude fiscale en croisant les coordonnées bancaires avec d’autres données, comme vos revenus.

  • L’Open Vld s’oppose à ce système. C’est pourquoi Van Quickenborne fait tout ce qu’il peut pour retarder cette législation. En faisant de l’obstruction, il tente de retarder la législation.

  • Selon le député de l’opposition, chaque citoyen sera immédiatement considéré comme un fraudeur à cause du nouveau système.


Clarification : Qu’est-ce que le « Money Control » ?

  • Aujourd’hui, les autorités fiscales sont autorisées à consulter le « CAP », une base de données de tous les comptes bancaires en Belgique, en cas de soupçon de fraude. Les banques sont tenues, deux fois par an (le 30 juin et le 31 décembre), de transmettre vos informations financières à la base de données.
  • Le gouvernement fédéral souhaite maintenant utiliser un logiciel intelligent pour croiser les données bancaires avec d’autres bases de données fiscales. Prenons, par exemple, les informations relatives à votre salaire. Le système, baptisé « Money Control » par ses opposants, est censé détecter les écarts notables, par exemple si une personne à faible revenu fait soudainement des achats importants. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’un fonctionnaire examinera le dossier.
  • L’objectif est de détecter plus rapidement la fraude fiscale. Les partis de l’Arizona se sont engagés dans l’accord de coalition à créer un cadre juridique pour le système susmentionné.

Van Quickennborne lutte contre le « Money Control » (contrôle de l’argent)

Dans l’actualité : Les projets du gouvernement De Wever ne sont pas du goût du parti d’opposition Open VLD.

  • Van Quickenborne fait tout ce qu’il peut pour retarder cette législation. Depuis 14 heures mardi, il ne cesse de s’exprimer au sein de la commission des finances du Parlement. Il a fait de même lors des réunions précédentes. Le compteur a maintenant atteint cinq jours : il a également pris la parole en permanence le 21 octobre, les 5, 12 et 18 novembre.
    • Cette tactique, également connue sous le nom de filibustering, est surtout utilisée aux États-Unis. Dans notre pays, les règles sont beaucoup plus souples. Aux États-Unis, les hommes politiques n’ont pas le droit de quitter le podium pendant qu’ils parlent, même pour une pause pipi. En Belgique, ils sont autorisés à le faire.
  • Le député de l’opposition avertit que le nouveau système signifie que chaque citoyen est considéré comme un fraudeur. « De plus, le gouvernement se contredit constamment. D’abord, il n’était question que de fraude organisée, puis il s’est avéré que la fraude domestique était également dans le collimateur. Ainsi, quelqu’un qui reçoit soudainement quelques milliers d’euros supplémentaires sur son compte peut déjà être ciblé. Nous risquons donc d’avoir beaucoup de faux positifs ».
    • « On nie également que l’intelligence artificielle (IA) soit utilisée à cette fin, mais j’ai depuis recueilli de nombreux indices et témoignages indiquant que l’IA serait effectivement utilisée », ajoute-t-il.

D’autres agences critiquent également la nouvelle réglementation

Ceci est également le cas : Van Quickenborne n’est pas le seul à remettre en question la nouvelle réglementation.

  • L’Autorité de protection des données (GBA), l’organisme gouvernemental chargé de veiller à la protection de la vie privée, parle d’une ingérence particulièrement importante dans les droits et libertés des contribuables. « Les auteurs du projet ne parviennent pas à justifier de manière adéquate la nécessité et la proportionnalité de cette mesure », a révélé l’autorité de régulation en mai dernier.
  • Le Conseil d’État avait déjà mis en garde contre une atteinte excessive à la vie privée et le risque d’erreurs. Il a en outre souligné que les « suspects » sélectionnés ne seraient pas informés des raisons pour lesquelles ils ont été choisis par l’algorithme.
  • Le Vooruit continue de défendre le système. « Grâce à une meilleure sélection des dossiers, les contribuables ordinaires seront désormais moins contrôlés. Et les fraudeurs qui tentent de se soustraire à leur juste contribution auront plus de chances d’être contrôlés », affirment les socialistes.

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