Quel est le principal obstacle dans notre quête du bonheur?

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Les réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram et des centaines d’autres plates-formes nous donnent l’occasion de nous comparer aux autres. Mais ces comparaisons peuvent être nuisibles, parce qu’elles peuvent nous faire ressentir que nous avons échoué. Il y aura toujours quelqu’un qui aura un meilleur emploi, un partenaire parfait, un meilleur salaire…, etc.

Sonya Lyubomirsky, une professeur de psychologie de l’Université de Californie, s’est demandée ce qui peut affecter le bonheur personnel, en particulier quel peut être l’effet de ces comparaisons sur le bonheur. Ses conclusions ont rapportées dans l’article Happiness Inc., paru dans le New York Times.

Elle conclut que les gens malheureux se comparent constamment aux autres et qu’ils attachent une grande importance aux résultats.

Au cours d’une expérience, Lyubomirsky a demandé à des groupes composés de deux participants d’utiliser des marionnettes pour enseigner une leçon sur l’amitié à une audience d’enfants imaginaires. Les deux participants étaient ensuite évalués, soit au moyen d’un seul commentaire, positif ou négatif, pour leur prestation, soit d’un commentaire positif ou négatif pour leur prestation, assorti d’une comparaison avec la prestation de leur concurrent, qui pouvait avoir été meilleur qu’eux, ou moins bon.

Les résulats sont les suivants :

✔  Ceux qui étaient heureux avant de donner le spectacle de marionnettes se souciaient un peu de savoir qu’ils n’avaient pas été aussi bons que leur concurrent, mais ils arrivaient rapidement à surmonter cette déception. Le niveau de leur confiance en eux se trouvait stimulé par les retours positifs.

✔  En revanche, ceux qui n’étaient pas heureux avant le spectacle démontraient une forte augmentation de leur confiance en eux lorsqu’ils recevaient de bonnes évaluations, sauf lorsqu’ils apprenaient que leur concurrent avait été meilleur qu’eux. Dans ce cas, leur confiance en eux ne s’améliorait que faiblement.

✔ Les gens malheureux se sentaient plus à l’aise quand on leur communiquait des résultats médiocres, mais en leur précisant que leurs concurrents avaient été pires qu’eux. Dans ce cas, leur confiance en eux s’améliorait plus que lorsqu’on leur avait appris qu’ils avaient obtenu de bons résultats, mais que leurs concurrents avaient fait encore mieux.

(Pour les gens heureux, c’est le contraire).

L’esprit de compétition peut être sain, lorsqu’il est modéré, pour s’améliorer, mais ceux qui choisissent de passer leur vie à se comparer aux autres choisissent de mener une vie moins heureuse.

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