Le PS bruxellois est outré par la N-VA et décide de quitter les négociations. Cela semble en partie lié à un élément personnel, malgré les dénégations précédentes du PS.
Principaux renseignements
- Le PS bruxellois se retire des négociations gouvernementales, mécontent de la N-VA.
- Les déclarations de Theo Francken aggravent la colère du PS.
- Cependant, le parti laisse la porte entrouverte.
Dans l’actualité : Le PS quitte les discussions sur la formation d’un gouvernement bruxellois.
- « Les conditions ne sont plus réunies pour participer aux négociations en vue de former un nouveau gouvernement bruxellois », déclare le PS bruxellois. Martin Casier, chef de groupe PS au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, s’explique : « C’est pourquoi nous quittons la table des négociations. »
- La décision a été prise lors du bureau du parti lundi après-midi. « Notre décision ne peut guère être une surprise », ajoute Casier. Les projets de fusion des communes bruxelloises allaient trop loin pour le PS. David Leisterh (MR), formateur du côté francophone, avait promis jeudi de jouer un rôle de médiateur. « Depuis lors, nous n’avons plus eu de nouvelles de lui », poursuit Casier. « Nous attendons une initiative de sa part. » En d’autres termes, le PS est prêt à revenir à la table à condition de concessions.
- Les propos de Theo Francken (N-VA) ont également attisé les tensions. « De nombreux électeurs bruxellois sont encore mentalement dans leur pays d’origine ou font trop souvent ce que l’imam leur dit », avait déclaré Francken dans De Afspraak. Ahmed Laaouej, chef de file du PS à Bruxelles, a réagi avec véhémence : « Ce crachat au visage de milliers de Bruxellois rappelle la nature de ce parti séparatiste, anti-francophone et imprégné d’idées racistes. David Leisterh et Elke Van den Brandt, est-ce là votre partenaire ? Ce n’est pas le nôtre ! »