Principaux renseignements
- Ursula von der Leyen a récemment traversé une période difficile lors de son deuxième mandat en tant que présidente de la Commission européenne.
- Von der Leyen doit désormais trouver un équilibre entre les exigences du Parlement et celles de son propre parti.
- Malgré l’affirmation croissante du Parlement, le Conseil des dirigeants nationaux conserve probablement l’autorité ultime au sein de l’UE.
Ursula von der Leyen a récemment traversé une période difficile au cours de son second mandat en tant que présidente de la Commission européenne, faisant face à deux motions de défiance et à l’opposition des législateurs de son propre Parti conservateur. Cette expérience a fondamentalement modifié sa relation avec le Parlement européen, l’obligeant à reconnaître l’influence croissante de ce dernier, rapporte Politico.
L’influence grandissante du Parlement
Le Parlement, historiquement considéré comme la plus faible des trois principales institutions de l’UE, s’affirme aujourd’hui plus fortement. Ce changement coïncide avec la montée des groupes d’extrême droite et un accord-cadre révisé accordant à l’assemblée élue un plus grand contrôle sur la Commission.
Des experts comme Andrew Duff, ancien législateur européen, observent que les députés européens tiennent de plus en plus la Commission responsable de ses obligations découlant du traité, ce qui renforce effectivement leur rôle dans l’élaboration des lois.
Naviguer dans les dissensions internes du parti
Le récent ton conciliant de von der Leyen contraste avec sa position défensive antérieure à l’égard des auteurs de la motion de défiance. Ce changement reflète probablement la pression exercée au sein de son propre camp politique, comme en témoignent les demandes des Socialistes & Démocrates et le mécontentement croissant au sein de son propre Parti populaire européen concernant un plan budgétaire à long terme.
Si l’affirmation du Parlement est indéniable, de nombreux diplomates maintiennent que la hiérarchie des pouvoirs de l’UE reste inchangée, le Conseil des dirigeants nationaux conservant l’autorité ultime. Néanmoins, von der Leyen est confrontée à un paysage politique complexe, devant naviguer entre les dissensions internes du parti et le Parlement de plus en plus affirmé pour faire avancer son programme. (uv)
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