Principaux renseignements
- Le président panaméen Jose Raul Mulino rencontrera les représentants de Chiquita au Brésil pour négocier le retour de l’entreprise au Panama.
- Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Julio Molto, prévoit des nouvelles positives concernant le retour potentiel de Chiquita d’ici septembre.
- Chiquita cherche à obtenir des garanties du gouvernement panaméen pour protéger ses chaînes d’approvisionnement contre de futures perturbations telles que des fermetures de routes lors de manifestations.
Le président panaméen Jose Raul Mulino se rendra au Brésil à la fin du mois pour y rencontrer des représentants de Chiquita Brands. Cette réunion fait suite à une grève qui a entraîné le licenciement de l’ensemble de la main-d’œuvre de Chiquita au Panama, soit plus de 6 000 employés.
Optimiste
Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Julio Molto, s’est montré optimiste quant aux négociations, déclarant qu’elles progressaient de manière positive. Il espère que le président pourra finaliser un accord avec Chiquita au cours de sa visite, ouvrant ainsi la voie au retour de l’entreprise au Panama.
Molto s’attend à des nouvelles positives d’ici septembre, voire plus tard dans le mois. Il a souligné que tout retour se ferait de manière échelonnée, ce qui donnerait à Chiquita le temps d’évaluer ses pertes et d’élaborer un plan pour embaucher de nouveaux employés.
Garanties
Des rapports indiquent que Chiquita cherche à obtenir des garanties contre les perturbations futures de ses chaînes d’approvisionnement, en particulier une protection contre les fermetures de routes lors d’éventuelles manifestations. La grève, lancée le 28 avril par des travailleurs protestant contre la réforme des retraites, a entraîné des pertes financières substantielles dépassant 75 millions de dollars (64,7 millions d’euros) pour l’entreprise. Les manifestations prolongées ont entraîné des pénuries de produits et, à la fin du mois de mai, le licenciement de l’ensemble de la main-d’œuvre. (fc)

