Confiance de la Fed dans l’économie : inflation en baisse, emploi en hausse… mais l’autosatisfaction n’est pas de mise, avertit M. Schmid


Principaux renseignements

  • L’inflation et l’emploi se rapprochent des niveaux souhaités.
  • Les récentes baisses de taux de la Fed reflètent la confiance dans une trajectoire économique fondée sur le plein emploi, la baisse de l’inflation et une croissance robuste.
  • Le maintien du caractère restrictif de la politique monétaire est essentiel pour éviter la complaisance.

Le président de la Banque fédérale de réserve de Kansas City, Jeffrey Schmid, s’est montré optimiste quant au paysage économique actuel, déclarant que l’inflation et l’emploi se rapprochaient des niveaux souhaités. Il estime que les récentes baisses de taux reflètent la confiance de la Fed dans cette trajectoire, alimentée par des facteurs tels que le plein emploi, la baisse de l’inflation et une croissance économique robuste.

Préoccupations

Tout en reconnaissant les tendances positives, M. Schmid a mis en garde contre toute complaisance et a souligné l’importance de maintenir le caractère restrictif de la politique monétaire. Il a souligné que la trajectoire et la destination finale des taux d’intérêt restent à déterminer et que la Fed continuera à suivre de près les indicateurs économiques.

S’attaquer aux pressions inflationnistes

M. Schmid a également abordé les préoccupations relatives aux pressions inflationnistes potentielles découlant des importants déficits budgétaires. Il a affirmé que si ces déficits eux-mêmes ne sont pas nécessairement inflationnistes, la Fed reste attachée à son objectif d’inflation de 2 pour cent et pourrait être amenée à mettre en œuvre des taux d’intérêt durablement plus élevés pour atteindre cet objectif. Il a souligné les risques historiques associés à la prise en compte des déficits par le biais de taux d’intérêt plus bas, en insistant sur le fait que de telles approches conduisent souvent à une augmentation de l’inflation.

Considérations politiques futures

En ce qui concerne les futures politiques gouvernementales, M. Schmid a déclaré que tant que des mesures spécifiques concernant les droits de douane et l’immigration ne sont pas mises en œuvre, leur impact sur les discussions relatives à la politique monétaire reste limité. Cependant, il a reconnu leur importance potentielle dans l’influence des tendances de l’emploi et de l’inflation, en particulier sous la prochaine administration présidentielle.

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