Président de la FIFA, Infantino, critiqué pour ses rencontres avec Trump et la politisation de la Coupe du monde


Principaux renseignements

  • Le président de la FIFA, Infantino, entretient des relations étroites avec le président américain Donald Trump, avec des rencontres fréquentes et des discussions sur la Coupe du monde.
  • Il adhère activement au programme politique de Trump et apparaît à ses côtés lors d’événements.
  • Cette collaboration suscite des critiques en raison de la politisation de la Coupe du monde et des restrictions imposées à certains visiteurs.

La relation entre le président américain Donald Trump et le président de la FIFA Gianni Infantino se caractérise par des rencontres régulières et une estime mutuelle. Les visites d’Infantino au Bureau ovale au cours de la première année du mandat actuel de Trump ont été plus nombreuses que celles de tout autre dirigeant mondial, rapporte Sky News.

Bien que le sport n’ait pas toujours été à l’ordre du jour, leurs conversations ont souvent porté sur le football, en particulier sur la Coupe du monde de l’été prochain.

Alignement politique

Infantino s’est systématiquement aligné sur le programme politique de Trump en reprenant son slogan « Make America Great Again » et en soutenant sa politique. Cette étroite collaboration a suscité des interrogations. De plus, Infantino est apparu aux côtés de Trump lors de divers événements, notamment des conférences financières et des sommets diplomatiques.

Cette collaboration aboutira à la cérémonie du tirage au sort de la Coupe du monde au Kennedy Center à Washington D.C. L’événement, organisé par la FIFA, comprendra une performance des Village People, une initiative qui semble destinée à plaire à Trump.

Critiques concernant la polarisation de la Coupe du monde

Les relations étroites entre Infantino et Trump ont également suscité des critiques. Des inquiétudes ont été exprimées quant à la politisation de la Coupe du monde, notamment en raison des remarques de Trump sur la sécurité des villes dirigées par les démocrates et de sa suggestion de déplacer les matchs vers d’autres sites.

Le fait que la FIFA se plie à ces exigences contraste fortement avec son objectif déclaré d’utiliser le football pour unir le monde. La décision de l’organisation de ne pas contester les restrictions imposées aux visiteurs iraniens et haïtiens illustre la tension entre les principes idéalistes et l’opportunisme politique. (fc)

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