Dans l’actu : Le président d’Alphabet, John Hennessy, s’est exprimé lundi lors d’une conférence en Californie au cours de laquelle il est revenu sur l’échec cuisant de l’IA Bard face à son concurrent ChatGPT.

• John Hennessy a admis que le chatbox Bard n’était pas encore vraiment au point pour être un produit prêt à l’emploi par le grand public, une semaine après son lancement et l’échec qui s’est ensuivi.
• L’annonce a semblé être précipitée pour correspondre à l’inclusion par Microsoft de la technologie ChatGPT, développée par OpenAI, dans son moteur de recherche, Bing.
• Si Google a mis du temps à déployer Bard, c’est en partie parce que ce dernier fournit encore des réponses erronées aux requêtes des utilisateurs. « Vous ne voulez pas mettre en place un système qui dit des choses fausses ou toxiques », a déclaré Hennessy lors de la conférence. L’industrie technologique doit être « Un peu plus prudente quant à la situation que nous engendrons dans la société civile », a-t-il reconnu.

Plus de temps : Le président d’Alphabet pense que l’intelligence artificielle générative a encore une ou deux années devant elle avant d’être un outil vraiment utile pour le grand public.

• « Je pense que ces modèles (d’intelligence artificielle générative) n’en sont qu’à leurs débuts – (il faut) trouver comment les intégrer dans un flux de produits et le faire d’une manière qui soit sensible à l’exactitude, ainsi qu’à des questions comme la toxicité », a-t-il déclaré.
• Hennessy admet toutefois qu’il a été impressionné par les capacités de ChatGPT et que le projet avance plus vite qu’il ne l’avait prévu.
• Il se dit surtout marqué par deux choses : « la qualité concernant la capacité du langage naturel pour interpréter une requête, mais aussi pour répondre à quelque chose – la fonction générative. Je suis impressionné par le fait que ChatGPT parvient, au moins à un niveau assez superficiel, à faire beaucoup de choses correctement. »