Près de deux fois plus d’employeurs offrent des chèques-repas

Plus de six employeurs sur dix offrent des chèques-repas à leurs employés cette année. C’est presque le double par rapport à 2019, selon une étude réalisée par le prestataire de services RH SD Worx.


Principaux renseignements

  • 62 pour cent des employeurs belges offrent des chèques-repas à leurs employés. C’est presque le double par rapport à il y a six ans (34 pour cent).
  • 67 pour cent des employeurs qui offrent des chèques-repas optent pour le montant maximal de 8 euros par jour travaillé.
  • L’année prochaine, le gouvernement va augmenter le montant maximal des chèques-repas à 10 euros.

Contexte : Les chèques-repas restent l’un des avantages extralégaux les plus populaires dans notre pays.

Ces chèques bénéficient d’une exonération sociale et fiscale, à condition que certaines conditions soient remplies. Ainsi, leur nombre est limité au nombre de jours effectivement travaillés. La valeur maximale d’un chèque-repas est actuellement de 8 euros, l’employeur contribuant à hauteur de 6,91 euros maximum et l’employé payant au moins 1,09 euro.

« Même si la norme salariale pour 2025-2026 est de zéro pour cent, les chèques-repas permettent à l’employeur d’offrir un petit plus à ses employés », explique Veerle Michiels de SD Worx. « Tout dépend de la capacité financière de l’employeur. D’une part, il supporte l’indexation automatique des salaires bruts et, d’autre part, chaque entreprise peut utiliser divers autres instruments salariaux pour motiver ses employés. »

De plus en plus d’employeurs offrent des chèques-repas

Dans l’actualité : 62 pour cent des employeurs belges offrent des chèques-repas à leurs employés, soit près du double par rapport à 2019 (34 pour cent). Ainsi, 71 pour cent des travailleurs bénéficient aujourd’hui de cet avantage extralégal, selon une étude réalisée par SD Worx. La société de ressources humaines a analysé les données salariales de plus de 1,1 million de salariés auprès de 37 000 employeurs du secteur privé.

  • Cette analyse montre également que 67 pour cent des employeurs qui proposent des chèques-repas optent pour le montant maximal de 8 euros par jour travaillé. Cela correspond à 58 pour cent des salariés.
  • Dans aucun autre secteur, les chèques-repas ne sont aussi populaires que dans le secteur de l’énergie (électricité et gaz). 92 pour cent des employeurs accordent cet avantage extralégal à leurs employés. Tous ceux qui reçoivent des chèques-repas dans ce secteur bénéficient de la valeur maximale de 8 euros.
    • L’enseignement privé est quant à lui le secteur le moins performant dans ce domaine. Seuls 47 pour cent des employeurs offrent des chèques-repas à leur personnel. Dans seulement 64 pour cent des cas, la valeur est de 8 euros.
  • Une autre étude menée par le prestataire de services RH Partena Professional montre que les chèques-repas restent l’un des avantages extralégaux les plus appréciés des employés. 25 pour cent des personnes interrogées préfèrent les chèques-repas. Seule la prime de fin d’année (27 pour cent) est encore plus appréciée.

Augmentation des chèques-repas

Autre point : le gouvernement fédéral prévoit d’augmenter le montant maximal des chèques-repas à 10 euros l’année prochaine. L’objectif est de porter ce montant à 12 euros en 2027.

  • La contribution des travailleurs restera quant à elle fixée à 1,09 euro. Le montant maximal augmentera donc sans que les chèques ne coûtent plus cher aux travailleurs. « Cela signifie toutefois que le montant que l’employeur peut déduire à titre de frais professionnels passera de 2 à 4 euros. L’employeur récupère ainsi environ un quart des coûts supplémentaires », précise Michiels. « Cela ne s’applique que dans le cas où le montant maximal est augmenté. Si, par exemple, le chèque-repas passe de 4 à 6 euros, l’employeur ne bénéficie pas de la déductibilité accrue. »
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