Principaux renseignements
- La Belgique a officiellement reconnu la Palestine comme État lors de la conférence des Nations unies.
- Notre pays lie cette reconnaissance légale à la condition que les otages soient libérés, que le Hamas renonce au pouvoir et que des élections démocratiques soient organisées en Palestine.
- Cette décision s’inscrit dans une tendance à la reconnaissance de la Palestine par d’autres pays, assortie de conditions similaires. Israël et les États-Unis ont condamné ces reconnaissances.
Premier ministre Bart De Wever (N-VA) a annoncé la reconnaissance d’un État palestinien lors d’une conférence des Nations unies consacrée à la solution des deux États. Il a toutefois souligné que cette reconnaissance ne devait pas être perçue comme une approbation des actions du Hamas. De Wever a souligné l’escalade des colonies israéliennes en Cisjordanie, l’opération militaire en cours à Gaza et la situation humanitaire désastreuse dans la région comme autant de preuves que la paix est plus que jamais hors de portée. De Wever officialise ainsi une décision prise précédemment par le gouvernement fédéral.
Cette déclaration est assortie de conditions. La pleine reconnaissance juridique ne sera accordée qu’après la libération de tous les otages, l’abandon du pouvoir par le Hamas et la tenue d’élections démocratiques en Palestine. L’établissement de liens diplomatiques, y compris d’ambassades et d’accords internationaux, dépendrait du désarmement du Hamas. De Wever a également encouragé les nations arabes à reconnaître officiellement Israël.
Autres pays
La Belgique rejoint un nombre croissant de pays, dont la France, la Grande-Bretagne, le Canada et l’Australie, qui se sont récemment engagés à reconnaître Israël en l’assortissant de conditions similaires. Le ministre des Affaires étrangères, Maxime Prevot, a qualifié la démarche de la Belgique à la fois de reconnaissance factuelle et de déclaration politique. Environ 150 des 193 États membres des Nations unies reconnaissent aujourd’hui la Palestine, bien que leurs approches varient.
Israël et les États-Unis ont tous deux critiqué cette vague de reconnaissances. Le président américain Donald Trump devrait aborder la question lors de son discours à l’Assemblée générale mardi, suivi par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu vendredi.
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