Principaux renseignements
- Le Premier ministre Bart De Wever (N-VA) s’est exprimé pour la première fois devant les Nations Unies lors de l’Assemblée générale à New York.
- Il y a déclaré que l’ONU devait être réformée afin de relever efficacement les défis liés à la sécurité et à la prospérité.
- Selon De Wever, les dirigeants mondiaux doivent donner la priorité aux valeurs communes et à la coopération internationale plutôt qu’aux intérêts individuels.
Le Premier ministre belge Bart De Wever s’est adressé à l’Assemblée générale des Nations Unies, plaidant pour un monde fondé sur le respect mutuel et la coopération. Il a déploré que la géopolitique se transforme souvent en politique de l’ego et a appelé à un changement vers des valeurs partagées et une collaboration internationale.
Nécessité d’une réforme de l’ONU
De Wever a souligné la nécessité de réformer l’ONU, en se concentrant sur deux domaines clés : la sécurité et la prospérité. Il a souligné le soutien indéfectible de la Belgique à l’Ukraine et son engagement en faveur d’un commerce libre et équitable.
Faisant le parallèle avec sa jeunesse sous la présidence de Ronald Reagan, De Wever a exprimé sa nostalgie de l’époque où les valeurs occidentales semblaient universelles. Il a utilisé l’exemple historique du traitement de Mélos par Athènes, tel que raconté par Thucydide, pour illustrer le danger d’une dynamique de pouvoir incontrôlée.
Renforcer la sécurité
Selon lui, les Nations unies sont nées des cendres d’une guerre dévastatrice précisément pour éviter de tels scénarios. Pourtant, aujourd’hui, les organisations internationales et l’État de droit sont confrontés à des défis de plus en plus importants.
De Wever a souligné l’importance de renforcer la sécurité en construisant des sociétés résilientes, capables de faire face aux nouvelles formes d’impérialisme, aux menaces militaires et aux conflits violents. Il a réaffirmé le soutien indéfectible de la Belgique à l’Ukraine, soulignant que ceux qui souhaitent la paix doivent être prêts à la défendre.
Criminalité internationale
Il a également souligné la nécessité de lutter contre la criminalité organisée internationale, qui transcende les frontières et alimente le terrorisme, la traite des êtres humains et le commerce illégal des armes. De Wever s’est dit confiant dans le potentiel d’une collaboration accrue entre l’Europe, l’Amérique latine, l’Afrique et l’Asie pour s’attaquer efficacement à ce problème.
Promouvoir la prospérité
Enfin, Bart De Wever a identifié la promotion de la prospérité comme un défi crucial pour les Nations unies. Il a critiqué les tendances protectionnistes, arguant que le commerce libre et équitable a été la force motrice du progrès pendant des siècles. Il a appelé à la suppression des barrières commerciales, à la croissance économique transfrontalière et à l’investissement dans l’innovation afin de créer une prospérité partagée et de favoriser la paix.
En conclusion de son discours, De Wever est revenu à Thucydide, exhortant la communauté internationale à rejeter la dure logique de la domination et à opter plutôt pour la collaboration et les avantages mutuels, qui constituent la véritable voie à suivre pour l’humanité.
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