La recherche en ligne est devenue à automatisme pour beaucoup de monde, notamment pour les questions relatives à la santé. Une tendance à la hausse en Belgique.
Dans l’actualité : en 2022, 53 % des Belges se sont tournés vers Google au cours des 3 derniers mois précédents l’enquête pour obtenir des informations relatives à la santé.
Le détail : il y a 11 ans, ils n’étaient que 35 % à procéder de la sorte, selon les chiffres d’Eurostat.
- C’est donc une augmentation plus que significative qui a été enregistrée en Belgique au cours de la décennie écoulée.
- Une tendance que l’on observe également chez nos voisins français, dont 51 % de la population a rapporté avoir fait une recherche Google sur la santé en 2022, contre 36 % en 2011.
- En revanche, la tendance est inverse en Allemagne où les chiffres sont passés de 54 % il y a 11 ans à 37 % cette année.
- Les Finlandais et les Néerlandais sont ceux qui font le plus appel aux connaissances du géant américain pour établir eux-mêmes un premier diagnostic concernant une éruption cutanée ou un symptôme inhabituel.
- À l’autre extrémité, on trouve les Roumains, avec seulement 29 % d’entre eux qui ont fait appel à Google pour une question relative à la santé cette année, sans véritablement changement.
Un bon et mauvais réflexe
- La toile regorge d’informations fiables et intéressantes, mais la prolifération de contenus liés à la santé a également entrainé un phénomène nouveau appelé « cybercondrie ».
- « Ce terme décrit l’habitude d’individus qui recherchent de manière compulsive des informations sur le Web et qui développent une anxiété excessive sur leur propre état de santé », définit Statista.
Nous sommes très certainement nombreux à avoir paniqué à l’idée d’avoir contracté une maladie infantile après avoir tapé ses symptômes sur Google. Le fait est que si Internet peut s’avérer utile dans de nombreux cas, il ne remplacera jamais une consultation avec un médecin.