La peste caprine, également connue sous le nom de peste des petits ruminants (PPR), a été détectée pour la première fois en Grèce le mois dernier. Le virus n’infecte pas l’homme, mais il est très contagieux chez les chèvres et les moutons et peut tuer jusqu’à 70 % des animaux infectés. Les agriculteurs grecs se remettent encore des inondations dévastatrices qui ont frappé les riches et les pauvres l’année dernière.
Dès qu’un cas est détecté, le troupeau entier est abattu, l’exploitation touchée est désinfectée et les autorités procèdent à des tests de dépistage de la maladie sur les animaux des zones voisines. Vingt-deux exploitations ont été infectées, principalement dans le centre du pays, 12 000 animaux ont été abattus et plus de 300 000 ont été testés.
Le gouvernement a imposé une interdiction temporaire de déplacer ou d’abattre des ovins et des caprins afin d’endiguer l’épidémie. Cela signifie que les éleveurs ne peuvent plus acheter d’animaux pour agrandir leurs troupeaux. Ils sont toutefois autorisés à vendre le lait.
Les agriculteurs doivent faire face aux conséquences
Même si aucun cas de maladie n’a été enregistré dans leurs exploitations, les agriculteurs doivent toujours désinfecter les camions qui viennent charger du lait. Ils sont devenus beaucoup plus stricts en ce qui concerne les mesures de sécurité en matière d’hygiène.
Georgios Stratakos, haut fonctionnaire du ministère de l’agriculture, a déclaré que le virus avait été importé, mais qu’il ne savait pas encore d’où. Il a souligné que le gouvernement aiderait les victimes de l’épidémie, selon Reuters.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture estime que la PPR entraîne chaque année des pertes pouvant atteindre 2,1 milliards de dollars dans le monde. La peste caprine a ajouté une nouvelle couche d’incertitude pour les agriculteurs déjà confrontés au changement climatique, notamment à une chaleur étouffante et à des précipitations irrégulières.
Points clés
- Une peste caprine mortelle se propage en Grèce, touchant 22 fermes et plus de 300 000 animaux.
- Le gouvernement a imposé une interdiction temporaire de déplacer ou d’abattre des moutons et des chèvres afin d’endiguer l’épidémie.
- Les agriculteurs luttent contre les effets de la maladie, notamment les pertes financières et la pression exercée sur leurs exploitations.
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