Le président du PS, Paul Magnette, s’en est pris violemment au MR. Dans une interview accordée à la chaîne bruxelloise BX1, il accuse les libéraux francophones d’avoir « installé » des idées et des personnalités d’extrême droite au sein de leur parti. Selon Magnette, le cordon sanitaire est ainsi de facto rompu en Belgique francophone.
Principaux renseignements
- Paul Magnette accuse le MR d’avoir laissé entrer des idées et des personnalités d’extrême droite.
- Le président du PS en conclut que le cordon sanitaire est rompu en Belgique francophone.
- Il pointe du doigt les réseaux sociaux.
Le chef du PS, Paul Magnette, dénonce les messages « polarisants et racistes » d’une partie du parti libéral. Il fait spécifiquement référence à une conférence organisée plus tôt cette semaine par le MR avec la conférencière française Florence Bergeaud-Blackler, qui, selon lui, « entretient des liens étroits avec l’extrême droite ».
Paul Magnette évoque également l’intégration d’anciens membres d’extrême droite au sein du parti. Sans le nommer, il fait probablement référence à Noa Pozzi, le dirigeant de Chez Nous qui a rejoint le MR au début de l’année. « Le MR a pour stratégie d’intégrer l’extrême droite dans ses rangs. Cela m’inquiète vraiment beaucoup », déclare le président du PS.
Appel de Magnette
Il affirme que les anciennes méthodes visant à endiguer les idées d’extrême droite, telles que la « Charte de la démocratie », sont désormais dépassées en raison de l’émergence des réseaux sociaux. Il y a quelques années, cette charte était la version wallonne du cordon sanitaire, mais selon Magnette, elle est désormais obsolète. Il appelle donc « tous les démocrates » à faire de la lutte contre ces idées une « priorité absolue ».

