L’inflation américaine est peut-être en train de prendre la bonne direction, mais la montagne de dettes accumulées par les ménages après la pandémie continue de croître. Pour la première fois de l’histoire, les Américains ont accumulé plus de 1.000 milliards de dollars de dettes de cartes de crédit, avec un taux de défaut de paiement de 3,8 %. Les défauts de paiement pour les prêts automobiles et les prêts à la consommation sont également au plus haut niveau depuis 10 ans.
Dans l’actu : Les Américains ne sont généralement pas connus pour leur propension à épargner. Près de 70 % du PIB américain provient des dépenses des consommateurs. Les Américains aisés ont tendance à dépenser leur argent facilement.
- Cependant, après des années de taux d’intérêt bas, « d’argent gratuit » et de chèques gouvernementaux généreux destinés à atténuer la pandémie de COVID, la fête semble bel et bien terminée pour l’Américain moyen. L’inflation dévore tout ce qui a pu être économisé au cours des années précédentes.
- Les économies sont en baisse depuis maintenant 22 mois consécutifs, en partie parce que cet argent est investi ailleurs, mais surtout parce qu’il est simplement dépensé.
- Pour la première fois de l’histoire, les Américains sont responsables de plus de 1.000 milliards de dollars de dettes de cartes de crédit. De plus, 5,4 % des prêts à la consommation et 3,6 % des prêts automobiles ne sont pas remboursés en temps voulu (voir les graphiques ci-dessous).


Buy Now Pay Later
- Avec un taux d’intérêt moyen sur les cartes de crédit d’environ 21 %, les dettes existantes peuvent rapidement s’accumuler. De nombreux ménages doivent choisir entre rembourser leur solde de carte de crédit, payer leur loyer ou régler leurs courses alimentaires normales au supermarché.
- Certains Américains ont si peu d’argent qu’ils ont recours aux options Buy Now Pay Later (BNPL). Celles-ci fonctionnent bien pour des achats plus importants, tels que des meubles ou une nouvelle télévision.
- Cependant, selon une récente enquête de LendingTree, 21 % des répondants utilisent des prêts BNPL pour payer leurs courses alimentaires quotidiennes, et 13 % les utilisent pour manger au restaurant.
Zoom avant : Ce sont principalement les personnes à revenu modeste qui rencontrent des difficultés.
- Elles ont en grande partie épuisé ce qu’elles ont pu économiser pendant la pandémie. De plus, les mesures temporaires qui les ont soulagées de leurs obligations de loyer et autres arrivent à leur terme.
Plus possible de s’échapper
Zoom arrière : La Réserve fédérale semble déterminée à freiner l’inflation, même si cela entraîne des dommages économiques collatéraux.
- Que cela s’accompagne d’une augmentation des retards de paiements et d’une diminution de la confiance des consommateurs ne devrait donc pas surprendre. Comme le dit un dicton populaire : « On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. » Dans ce cas, ces œufs, ce sont les Américains à faible revenu.
(SR)