Principaux renseignements
- Le parti travailliste norvégien a conclu un accord budgétaire avec quatre partis de gauche, évitant ainsi une crise politique.
- Les négociations ont été difficiles en raison des divergences de vues sur le désinvestissement des entreprises israéliennes et la réduction de la production pétrolière.
- La Norvège va créer une commission chargée de planifier une réduction progressive de la production de pétrole et de gaz.
Le Parti travailliste norvégien a obtenu le soutien crucial de quatre partis de gauche au Parlement, ouvrant la voie à l’adoption du budget fiscal pour 2026. Cet accord a permis d’éviter une crise politique potentielle qui aurait pu entraîner la chute du gouvernement du Premier ministre Jonas Gahr Støre.
Victoire serrée
L’accord a été conclu quelques jours seulement avant un vote crucial sur le budget, prévu vendredi. Si le gouvernement n’avait pas réussi à obtenir les voix nécessaires, une motion de censure aurait été déposée, ce qui aurait pu conduire à des élections anticipées. En raison de la victoire serrée du Parti travailliste aux élections de septembre, le gouvernement dépend désormais du soutien législatif de ces petits partis.
Les négociations se sont avérées difficiles en raison de divergences d’opinion entre les partenaires de la coalition. Le Parti socialiste de gauche (SV) en particulier a plaidé en faveur de l’exclusion de toutes les entreprises israéliennes de l’énorme fonds d’investissement public norvégien. Le Parti travailliste s’est toutefois opposé à cette exigence, ce qui a finalement conduit le SV à céder.
Production pétrolière
Un autre point de discorde concernait la proposition des Verts de mettre fin à la production pétrolière d’ici à 2040. La Norvège, grand exportateur de pétrole et de gaz, a rejeté ce projet. À la place, le gouvernement prévoit de créer une commission chargée d’étudier des stratégies visant à réduire progressivement la production pétrolière et gazière et à adapter l’économie norvégienne.
Le Premier ministre Støre a souligné l’engagement du gouvernement à développer, plutôt qu’à démanteler, l’industrie pétrolière, qui reste cruciale pour l’économie norvégienne. (jv)
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