Le Parlement wallon approuve le budget 2026 et la réforme des pensions


Principaux renseignements

  • Le Parlement wallon a approuvé un budget 2026 controversé et des réformes des pensions malgré l’opposition.
  • Les nouvelles règles de retraite pour les parlementaires du Waalse calculeront les pensions sur la base du salaire moyen sur dix ans (ou cinq ans pour ceux qui sont nés avant 1962).
  • Les partis d’opposition ont critiqué les mesures d’austérité contenues dans le budget, arguant qu’elles ont un impact négatif sur les services publics essentiels et les programmes de soutien.

Le Parlement wallon a approuvé le budget 2026 et de nouvelles règles de pension pour ses membres tôt vendredi matin. Les partis au pouvoir MR et Les Engagés ont voté en faveur du budget après un débat approfondi, tandis que les partis d’opposition PS, PTB et Ecolo s’y sont opposés.

Économies

Plus tôt dans la journée de jeudi, l’opposition a émis des critiques à l’égard du budget. Le gouvernement a défendu ses choix, arguant qu’ils étaient indispensables en raison des contraintes budgétaires actuelles. Le budget initial proposait une économie structurelle de 270 millions d’euros pour l’année prochaine.

Des changements importants ont également été apportés au système de pension des parlementaires de Waalse. À l’avenir, les pensions seront calculées sur la base du salaire moyen des dix dernières années, au lieu de se fonder uniquement sur le dernier salaire. Pour les parlementaires nés avant 1962, le calcul sera basé sur le salaire moyen des cinq dernières années.

Adrien Dolimont prend ses responsabilités

Le ministre-président wallon Adrien Dolimont (MR) a affirmé sa volonté d’assumer la responsabilité des décisions du gouvernement à la fin de la législature et au-delà. Il a souligné qu’ils considéraient leurs choix comme justifiés et qu’ils n’hésiteraient pas à les assumer.

Christie Morreale, du PS, a répliqué en critiquant le discours répété d’une situation désastreuse nécessitant des mesures d’austérité. Elle a affirmé que cette rhétorique était utilisée pour justifier les coupes dans l’emploi, le logement, les services publics et le soutien à des initiatives telles que la rénovation, les allocations familiales et les politiques d’intégration. Elle a également accusé le gouvernement d’épuiser les ressources des municipalités et des provinces.

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