Principaux renseignements
- Le Parlement vote 221-0 (avec une abstention) pour suspendre la coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique AIEA.
- L’approbation relève maintenant du Conseil suprême de sécurité nationale de l’Iran.
- L’ambassadeur d’Iran critique les Etats-Unis pour leur collaboration avec Israël dans le lancement d’attaques contre les installations nucléaires iraniennes.
Le projet de loi est adopté par le Parlement
Le Parlement iranien a voté à une écrasante majorité la suspension de la coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Le projet de loi, qui exige du gouvernement de Téhéran qu’il mette fin à sa collaboration avec l’organisme de surveillance nucléaire jusqu’à ce que des garanties tangibles soient fournies quant à l’impartialité de l’agence, a recueilli 221 voix en sa faveur et une seule abstention. L’agence de presse Tasnim rapporte. L’approbation finale revient maintenant au Conseil suprême de sécurité nationale de l’Iran.
La décision du Parlement est une réponse à ce que les législateurs iraniens perçoivent comme une conduite partiale de l’AIEA à la lumière de l’agression américaine et israélienne présumée contre le programme nucléaire iranien. Le projet de loi décrit les mesures que l’Iran pourrait prendre, notamment refuser l’installation de caméras sur les sites nucléaires, empêcher les inspections, bloquer l’entrée des inspecteurs et interrompre la présentation de rapports à l’AIEA.
Réponse internationale
L’ambassadeur d’Iran auprès de l’Office des Nations unies à Genève a souligné que Téhéran ne renoncerait pas à son droit d’utiliser l’énergie nucléaire à des fins pacifiques. Il a critiqué les États-Unis pour leur collaboration avec Israël, pays non signataire du traité de non-prolifération (TNP), dans le lancement d’attaques contre les installations nucléaires iraniennes. L’ambassadeur a fait valoir que ces actions compromettaient le système mondial de non-prolifération et jetaient une ombre sur le bilan des États-Unis.
L’envoyé de l’Iran auprès de l’AIEA a réaffirmé que les États-Unis, Israël et l’AIEA devraient être tenus responsables de toutes les conséquences des attaques contre les installations nucléaires iraniennes, y compris les dommages environnementaux potentiels.

