Orbán qualifie l’aide de l’UE à l’Ukraine de « folie » et plaide pour les intérêts européens


Principaux renseignements

  • Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán estime que l’Ukraine ne peut pas remporter la guerre.
  • Orbán critique l’Union européenne pour avoir maintenu son aide financière à l’Ukraine.
  • Orbán propose un accord de sécurité d’après-guerre pour l’Ukraine qui comprend des frontières stabilisées et une zone démilitarisée.

Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois, a donné une évaluation controversée de la guerre en Ukraine. Il affirme que l’Ukraine n’a pas la capacité de gagner et qualifie le soutien financier actuel de l’Union européenne de « folie ». C’est ce que rapporte Politico.

Nuisible sur le plan économique

Orbán critique l’approche de l’UE et affirme qu’il est nuisible sur le plan économique de continuer à injecter des fonds dans un conflit dont l’issue favorable pour l’Ukraine semble improbable. Il souligne que la Hongrie s’est déjà opposée à la prolongation des sanctions de l’UE contre la Russie et a demandé à être exemptée des sanctions américaines sur le pétrole. Le Premier ministre exprime son inquiétude quant aux 185 milliards d’euros déjà promis à l’Ukraine et suggère que tout soutien financier supplémentaire serait inutile.

Intérêts propres

Entre-temps, Orbán accuse les dirigeants de l’UE de prolonger délibérément le conflit afin d’obtenir une position de négociation plus forte pour un futur accord de paix. Il estime que cette stratégie est inappropriée et contre-productive et appelle à un cessez-le-feu immédiat. Orbán envisage une solution issue de négociations entre les États-Unis et la Russie, suivies de discussions séparées entre les pays européens et la Russie.

Le Premier ministre hongrois souligne que l’Europe doit donner la priorité à ses propres intérêts dans le conflit ukrainien. Il se concentre sur la sécurité et l’avenir des citoyens européens, y compris les Hongrois. Orbán a proposé un accord de sécurité d’après-guerre pour l’Ukraine, avec des frontières stabilisées, éventuellement assorties d’ajustements aux frontières internationalement reconnues, et une zone démilitarisée.

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