Principaux renseignements
- La nouvelle taxe sur les contraceptifs en Chine entraînera probablement, en raison de l’augmentation des coûts, une hausse du nombre de grossesses non planifiées.
- Des experts avertissent que la taxe pourrait avoir un effet négatif sur la santé publique, car le nombre de maladies sexuellement transmissibles augmenterait et le système de santé serait mis sous pression.
À partir de 2026, la Chine appliquera pour la première fois depuis plus de 30 ans une taxe sur la valeur ajoutée sur les médicaments et les contraceptifs. Cette mesure s’inscrit dans les efforts de Pékin pour encourager les familles à avoir plus d’enfants après des années de politiques strictes de limitation des naissances.
Préoccupations
La décision a suscité une controverse en ligne, certains utilisateurs se moquant de l’ironie du fait qu’élever un enfant coûte beaucoup plus cher que d’utiliser des préservatifs, même lorsque ceux-ci sont taxés.
Toutefois, les experts expriment de sérieuses inquiétudes quant à l’augmentation potentielle du nombre de grossesses non désirées et d’infections sexuellement transmissibles en raison du coût plus élevé des contraceptifs. Les systèmes de santé pourraient alors être mis à rude épreuve, ce qui pourrait entraîner une augmentation du nombre d’avortements et des coûts des soins de santé.
Politique de l’enfant unique
La précédente politique chinoise de l’enfant unique, appliquée de 1980 à 2015, imposait des sanctions sévères aux familles dépassant la limite, notamment des amendes élevées et des avortements forcés. La politique a été progressivement assouplie, autorisant la naissance de deux enfants en 2015 et de trois enfants en 2021. Tout au long de cette période, la contraception a été activement encouragée et facilement accessible, voire gratuite. (uv)
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