Principaux renseignements
- Yvan Verougstraete, le formateur bruxellois, fait état de progrès continus dans les négociations de coalition, tous les partis restant déterminés à former un gouvernement d’ici début 2026.
- Verougstraete met l’accent sur la collaboration et vise à réaliser 1 milliard d’euros d’économies tout en s’attaquant à l’important déficit budgétaire de Bruxelles et en unissant un nombre record de partis.
- Malgré une dynamique positive, il reste des défis à relever, notamment celui d’obtenir une majorité grâce à des parlementaires indépendants ou un soutien potentiellement alternatif de la part de partis tels que Team Fouad Ahidar.
Bruxelles semble se rapprocher de la formation d’un gouvernement. Yvan Verougstraete, le formateur bruxellois des Engagés, a rencontré tous les partis qu’il espère inclure dans un gouvernement de coalition et rapporte que tous restent engagés dans le processus. L’optimisme grandit quant à la mise en place d’un gouvernement bruxellois d’ici le début de l’année prochaine.
Les négociations sur la coalition se poursuivent
Au cours du week-end et lundi matin, Verougstraete s’est entretenu avec des représentants d’Ecolo, du PS et de DéFI, du côté francophone, et de Vooruit, Groen et cd&v, du côté néerlandophone. Le journal Le Soir a qualifié avec humour la délicate tentative de coalition de centre-gauche de Verougstraete de « coalition Guinness », la comparant à une bière Guinness « sombre, peu pétillante et longue à verser ».
Verougstraete ne semble toutefois pas perturbé par ce surnom. Il associe davantage le nom « Guinness » au Livre mondial des records Guinness, en faisant remarquer que le processus de formation du gouvernement bruxellois entrera dans l’histoire comme le plus long du pays. Il doit également relever le défi sans précédent de s’attaquer à un déficit budgétaire massif tout en tentant d’unir un nombre record de partis, dont l’Open Vld.
L’accent mis sur la collaboration et les économies
Verougstraete souligne son engagement à mettre de l’ordre à Bruxelles et à réaliser 1 milliard d’euros d’économies. Il se dit satisfait des récentes réunions, affirmant qu’il n’y a pas eu de surprises et que tout le monde travaille en collaboration. Bien qu’il reconnaisse les critiques formulées par d’autres parties, Verougstraete estime que son approche est axée sur la collaboration avec les personnes de bonne volonté.
Malgré ces perspectives positives, chaque parti a ses propres exigences. DéFI, par exemple, demande une réduction budgétaire de 1,2 milliard d’euros. Le cd&v, tout en participant aux discussions, ne s’est pas encore formellement engagé à rejoindre le gouvernement. Son dirigeant bruxellois Benjamin Dalle préfère écouter et observer pour le moment, tandis que le président du parti, Sammy Mahdi, a déclaré précédemment que le cd&v ne participerait pas à une coalition de gauche à Bruxelles.
Groupes de travail
Pour ce qui est de l’avenir, Verougstraete prévoit de créer huit groupes de travail cette semaine afin d’aborder les questions clés de Bruxelles, telles que la mobilité, la sécurité et le logement. Les chefs de parti se réuniront ensuite pour poursuivre les discussions entre Noël et la Saint-Sylvestre. Si ces discussions se poursuivent de manière productive, les partis pourraient se réunir en conclave officiel après la nouvelle année.
Toutefois, des obstacles importants subsistent. Le groupe actuel des parties participantes ne dispose pas d’une majorité. Du côté francophone, il est essentiel d’obtenir le soutien d’un ou des deux parlementaires indépendants. Entre-temps, Verougstraete espère toujours convaincre l’Open VLD de rejoindre la coalition si les négociateurs présentent un budget solide et responsable sur le plan budgétaire. En cas d’échec, il explorera d’autres options de soutien, en se tournant éventuellement vers l’équipe Fouad Ahidar.
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