Encore un épisode aujourd’hui, dans une saga qui dure depuis des semaines à propos du contrat de distribution des journaux.

• Au sein de la Vivaldi, on en est maintenant au point qu’il n’y aura certainement pas d’attribution du marché. Il s’agit désormais uniquement de définir la compensation que les diverses parties prenantes doivent recevoir, selon les partenaires de la coalition.
• La grande question est de savoir jusqu’où on ira sur le plan fiscal : le PS continue de plaider pour offrir une sorte de « compensation » aux lecteurs de journaux, si leur journal papier devient plus cher.
  • Les éditeurs traditionnels, contre qui, du côté flamand chez DPG Media et Mediahuis, une enquête de la BMA ainsi que du parquet est en cours, espèrent également obtenir une compensation fiscale. Et il y a les ASBL qui distribuent leurs publications qui doivent aussi passer à la caisse.
• Le plus probable, c’est que PPP et Proximy, qui ont remporté l’appel d’offres pour le contrat de distribution de journaux et de magazines, ne recevront finalement rien. Il est donc logique qu’ils engageront ensuite des procédures judiciaires.
  • De l’autre côté, cela ouvre complètement le marché de la distribution des journaux, et il est fort probable que si les deux acteurs privés le souhaitent, ils pourront concurrencer Bpost dans de nombreux endroits.
• Cela ne se produira cependant que dans six mois : pour la première moitié de l’année, le gouvernement souhaite encore récompenser Bpost avec une courte prolongation du contrat actuel en tant que « phase d’extinction ». La grande question avec toutes ces mesures « temporaires » reste, pour certains partenaires gouvernementaux « à quel point elles seront temporaires ».
• « Dans les affaires courantes, il est facile de donner une extension à ce genre de dossier », estimait un membre du kern.

MB