Principaux renseignements

• Le nombre d’annonces de licenciements augmente aux États-Unis
• Les demandeurs d’emploi américains sont confrontés à une concurrence accrue, les offres d’emploi diminuant dans certains secteurs.

Les licenciements récents aux États-Unis ont suscité à juste titre l’inquiétude des salariés. Avec 153 074 licenciements annoncés en octobre, le total annuel s’élève à 1,1 million, soit le chiffre le plus élevé depuis 2009. Les économistes conseillent toutefois de ne pas céder à la panique.

Les économistes affirment que les annonces de licenciements ne reflètent pas à elles seules la situation globale du marché du travail. Les données privées sur les offres d’emploi, les effectifs et le moral des employés indiquent plutôt une tendance au ralentissement qu’une forte baisse. Les experts soulignent que les chiffres mensuels, communiqués par Challenger, Gray & Christmas, peuvent être volatils et ne se sont pas encore traduits par une augmentation des demandes d’allocations chômage au niveau des États.

Employés et demandeurs d’emploi

Malgré l’absence de prévisions de récession, les nouvelles concernant les licenciements et la fermeture des services publics ont un impact notable sur la confiance des employés. La confiance générale dans le marché de l’emploi approche ses plus bas niveaux récents.

Les demandeurs d’emploi sont également confrontés à une concurrence accrue pour un nombre d’opportunités en baisse. Les offres d’emploi sur Indeed ont atteint leur niveau le plus bas depuis 2021, avec des baisses notables dans les régions touchées par la fermeture des services publics et les récents licenciements techniques. Cependant, les offres d’emploi dans les secteurs de la santé, de la sécurité et de l’ingénierie restent abondantes, ce qui apporte une certaine stabilité.

Besoin de données officielles

Les économistes soulignent l’importance des données officielles du département du travail pour une compréhension globale du marché de l’emploi. Alors que le taux de chômage du mois d’août est resté stable à 4,3 pour cent, le fait que le rapport sur l’emploi n’ait pas été publié en raison du « shutdown » rend difficile l’évaluation précise des tendances actuelles. Les prévisions font état d’une perte potentielle de 60 000 emplois et d’une augmentation du taux de chômage à 4,5 pour cent. (uv)

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