Nissan licencie des centaines de personnes au Japon en raison d’un gel de la production


Principaux renseignements

  • Nissan prévoit de licencier des centaines de travailleurs au Japon en raison de l’arrêt de la production dans son usine de Shonan.
  • Cette décision est attribuée à la baisse des ventes et à la concurrence accrue de rivaux tels que Toyota.
  • Les difficultés financières de Nissan influencent les pourparlers de fusion avec Honda, ce qui rend les négociations encore plus complexes.

Nissan Motor prévoit de réduire ses effectifs au Japon en procédant à des licenciements résultant de l’arrêt de la production dans son usine de Shonan. L’entreprise cessera de fabriquer son modèle de véhicule utilitaire « AD » dans cette usine en novembre, ce qui entraînera des centaines de suppressions d’emplois. Cette décision fait suite à un plan de réduction mondial annoncé précédemment et visant 9 000 employés d’ici novembre 2024.

La décision de cesser la production de l’AD est attribuée à la baisse des ventes due à la concurrence accrue de rivaux comme Toyota. L’usine de Shonan, qui a une capacité annuelle de 150 000 unités, produit actuellement les modèles AD et NV200. Des rapports indiquent que Nissan pourrait également envisager de réduire la production du NV200 sur ce site.

Nissan

Les difficultés financières de Nissan auraient une influence sur ses discussions en cours avec Honda concernant une éventuelle fusion. Les deux entreprises ont annoncé en décembre 2024 leur intention d’explorer une intégration commerciale, visant un accord final d’ici juin 2025 et la création d’une société holding commune d’ici août 2026.

Cette holding superviserait à la fois Nissan et Honda en tant que filiales à part entière et devrait être cotée sur le Prime Market de la Bourse de Tokyo en août 2026, Nissan et Honda étant retirées de la cote à ce moment-là. Cependant, plusieurs obstacles subsistent. Selon certaines informations, Honda a demandé à Nissan de racheter les actions détenues par Renault, le constructeur automobile français, afin d’empêcher toute acquisition potentielle par des tiers, ce qui pourrait perturber la fusion.

Renault

La société taïwanaise Foxconn aurait exprimé son intérêt pour l’acquisition des parts de Renault dans Nissan, ce qui ajoute une nouvelle couche de complexité aux négociations. Les rapports suggèrent également que Honda devrait apporter la majorité du capital à la holding commune en raison de sa capitalisation boursière nettement plus élevée que celle de Nissan.

Les difficultés financières de Nissan font peser un risque substantiel sur le processus d’intégration, encore compliqué par des facteurs tels que la participation de Renault dans l’entreprise et l’implication potentielle de tiers comme Foxconn, ce qui crée une incertitude importante pour la fusion.

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