Négociations gouvernementales à Bruxelles : l’Open Vld pour la première fois à la table sans la N-VA


Principaux renseignements

  • Les négociations budgétaires entre six partis (MR, PS, Les Engagés, Vooruit, Groen et Open Vld) ont commencé à Bruxelles et pourraient déboucher sur un accord de gouvernement.
  • L’Open Vld participe sans la N-VA, signalant un changement dans la dynamique de la coalition.
  • Un autre parti néerlandophone est nécessaire pour former une coalition complète.

Après des mois de stagnation, le processus de formation du gouvernement bruxellois semble s’accélérer. Six partis – MR, PS, Les Engagés, Vooruit, Groen et Open Vld – ont entamé des négociations budgétaires. C’est ce que rapporte VRT NWS. Ces discussions pourraient ouvrir la voie à un accord de gouvernement global. Toutefois, un parti néerlandophone supplémentaire est nécessaire pour former une coalition complète. L

Négociations sur le budget

Le leader du MR de Bruxelles, David Leisterh, a joué un rôle déterminant dans le lancement de ces pourparlers, en se concentrant plus particulièrement sur le budget. Les perspectives financières pour Bruxelles sont désastreuses, ce qui nécessite des ajustements budgétaires importants. Leisterh a défini des objectifs clés : réaliser 1 milliard d’euros d’économies d’ici 2029 et s’abstenir d’imposer de nouvelles taxes aux ménages ou aux entreprises bruxellois.

Six partis

Ces derniers jours, les partis participants ont discuté de cette initiative, qui inclut ceux du précédent gouvernement bruxellois mais exclut Défi et intègre le MR. Le président des Engagés, Yvan Verougstraete, a exprimé son enthousiasme à l’idée de commencer à travailler sur un projet bénéficiant aux Bruxellois.

Groen a également affirmé son engagement à aborder les discussions avec un esprit ouvert et à examiner attentivement les propositions des partis francophones. Ans Persoons, du Vooruit, a souligné que l’exercice budgétaire représente une première étape cruciale vers la mise en place d’un gouvernement à part entière. Le PS a insisté sur le fait que les mesures de réduction des coûts ne doivent pas impliquer des politiques d’austérité sévères qui minent les services publics ou la cohésion sociale à Bruxelles.

L’Open VLD, représenté par le dirigeant bruxellois Frédéric De Gucht, a confirmé sa participation, poussé par l’initiative du MR et de Leisterh. Notamment, le parti libéral procède sans la N-VA, bien qu’il ait précédemment jugé son inclusion essentielle pour rejoindre une coalition bruxelloise. Bien qu’elle ne soit pas totalement exclue, la participation éventuelle de la N-VA reste incertaine.

Autre parti néerlandophone

L’exclusion du cd&v signifie que les partis participants ne disposent pas d’une majorité néerlandophone. Par conséquent, un autre parti – qu’il s’agisse du cd&v, de la N-VA ou Team Fouad Ahidar – devra rejoindre la coalition au cours du processus de formation du gouvernement. De Gucht a insisté sur ce point sur les médias sociaux, précisant que l’Open Vld n’entrait pas dans un gouvernement minoritaire du côté néerlandophone.

La N-VA a critiqué la situation comme un « triste précédent », soulignant que pour la première fois, les négociations commencent sans une majorité flamande à la fois sur le budget et la formation potentielle du gouvernement.

Le cd&v a exprimé ses inquiétudes quant à la possibilité que Bruxelles se retrouve avec un gouvernement minoritaire vert-violet. Il a mis en garde contre le fait d’être exclu des discussions initiales, ce qui implique que son soutien ne devrait pas être sollicité plus tard dans le processus.

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