Les négociations fédérales sont actuellement suspendues: Georges-Louis Bouchez aurait provoqué ‘l’exaspération’ des autres partis

Les négociations pour la formation d’un nouveau gouvernement fédéral sont actuellement au point mort. En cause, l’attitude de Georges-Louis Bouchez qui serait pointée du doigt par certains partis.

Les présidents du PS, sp.a, Open Vld, MR, Ecolo, Groen et CD&V se sont à nouveau réunis ce matin au lendemain d’une longue journée de négociations qui s’était terminée à 23h.

Il faut dire que le temps presse: les préformateurs Egbert Lachaert (Open Vld) et Conner Rousseau (sp.a) sont attendus lundi chez le roi, pour désigner un formateur.

Une ‘opération de sabotage’

Dans une interview accordée à Humo dimanche, GLB a déclaré que le programme du gouvernement Vivaldi serait ‘plus à droite avec les Verts qu’avec la N-VA’. Il s’est également dit certain que Sophie Wilmès serait Première ministre de la Vivaldi.

Bouchez est en pleine opération de sabotage de la Vivaldi, a déclaré un informateur proche des négociations au quotidien La libre. Cela fait quatre jours qu’il veut tout revoir: migration, institutionnel, fiscalité… La sortie dans Humo ce dimanche matin était un coup préparé à l’avance pour faire capoter les négociations. En fait, Bouchez veut prolonger le gouvernement Wilmès II en y ajoutant quelques ministres des autres partis actuellement autour de la table.

L’attitude du président du MR, Georges Louis Bouchez, est en effet pointée du doigt par plusieurs protagonistes qui l’accusent d’être revenu sur plusieurs points du projet d’accord. Ces mêmes sources lui reprochent aussi, comme expliqué plus haut, de vouloir repartir du gouvernement actuel, dirigé par la Première ministre Sophie Wilmès, qui serait élargi autour d’un programme de relance.

De son côté, le MR estime que l’interview n’est qu’une excuse.

Les discussions se poursuivraient toutefois sous différentes formats de façon bilatérale même si, pour l’heure, aucune reprise des négociations n’a été fixée.

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