N-VA défend l’accord sur Gaza et se concentre désormais sur les « problèmes dans son propre pays »


Principaux renseignements

  • Le parti N-VA défend son approche du conflit de Gaza en se concentrant sur des sanctions concrètes contre le Hamas.
  • Selon le parti, ces sanctions doivent empêcher le Hamas de prendre le contrôle de Gaza et de nuire à la population palestinienne qui y vit.
  • Le premier ministre De Wever prévoit de rencontrer la communauté juive pour discuter des détails de l’accord.

Valerie Van Peel, présidente de la N-VA, a défendu le timing des accords sur Gaza conclus par le Premier ministre Bart De Wever et le ministre-président flamand Matthias Diependaele. Elle a déclaré sur Radio 1, dans l’émission De Wereld Vandaag, que la situation au Moyen-Orient est très complexe et nécessite une approche nuancée.

Importance des sanctions

Van Peel a déclaré qu’au lieu de recourir à une rhétorique vide, les chefs de gouvernement se sont concentrés sur la mise en œuvre de sanctions concrètes contre le Hamas. Elle s’est dite déçue que d’autres partenaires de la coalition n’aient pas adhéré à ce principe.

Van Peel a souligné l’importance des sanctions imposées au Hamas, en insistant sur le rôle qu’elles jouent pour empêcher l’organisation terroriste de prendre le contrôle de Gaza. Elle estime que permettre au Hamas de détenir les clés de Gaza ne profiterait pas au peuple palestinien qui y vit.

Rencontre avec la communauté juive

Le premier ministre De Wever a également abordé le débat sur Gaza lors d’une interview à l’émission Goeiemorgen morgen ! de Radio 2. Il a confirmé qu’un accord avait été trouvé sur les mesures à prendre par les gouvernements flamand et fédéral.

De Wever a révélé qu’il avait l’intention de rencontrer la communauté juive pour lui expliquer les détails de l’accord. Il a reconnu les préoccupations concernant les éléments extrémistes au sein du gouvernement israélien et a déclaré que deux ministres israéliens d’extrême droite se verront refuser l’entrée en Belgique. Tout en soulignant la nécessité d’une approche géopolitique, De Wever a critiqué le ton moralisateur du débat. « Nous pouvons désormais consacrer notre énergie aux problèmes de notre propre pays », a conclu De Wever.

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