Principaux renseignements
- Meta a gelé les embauches dans sa division d’intelligence artificielle après avoir recruté de manière agressive les meilleurs talents.
- La restructuration réorganise les efforts de Meta en matière d’intelligence artificielle en quatre unités distinctes, avec un accent particulier sur le développement de la superintelligence.
- Le PDG Mark Zuckerberg a pour objectif de développer des systèmes d’IA capables de dépasser l’intelligence humaine, en attirant des personnalités de premier plan dans ce domaine.
Meta Platforms a mis en place un gel des embauches au sein de sa division d’intelligence artificielle. Cette pause fait suite à une période de recrutement intense qui a vu plus de 50 chercheurs et ingénieurs rejoindre les rangs de Meta. La société attribue cette décision à une « planification organisationnelle de base » dans le cadre des efforts de restructuration visant à consolider ses nouvelles initiatives en matière de superintelligence.
Changement de stratégie en matière d’IA
Cette réorganisation est la quatrième en six mois et marque un changement important dans la stratégie de Meta en matière d’IA. La division sera désormais divisée en quatre unités distinctes : TBD Lab axé sur la superintelligence, une unité développant des produits d’IA orientés vers le consommateur, une équipe dédiée à l’infrastructure d’IA, et Fundamental AI Research menant des projets à plus long terme.
Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a clairement indiqué que son ambition était de développer des systèmes capables de surpasser l’intelligence humaine. Pour atteindre cet objectif ambitieux, Meta a recruté des personnalités de premier plan dans le domaine de l’IA, notamment Alexandr Wang, cofondateur de Scale AI, Nat Friedman, ancien PDG de GitHub, et Daniel Gross, cofondateur de Safe Superintelligence.
La stratégie de recrutement agressive de Meta lui a permis d’attirer des talents provenant d’entreprises d’IA de premier plan telles que OpenAI, Google, Apple, xAI et Anthropic. Les rapports suggèrent que Meta a offert des paquets de rémunération très compétitifs, bien que l’entreprise ait réfuté les allégations de transactions atteignant 300 millions de dollars (257,34 millions d’euros).
Augmentation des dépenses en capital
Cette hausse des investissements correspond à l’augmentation des dépenses en capital de Meta. La société a alloué 17 milliards de dollars (14,58 milliards d’euros) supplémentaires au cours du seul deuxième trimestre et prévoit que les dépenses d’investissement pour l’ensemble de l’année atteindront 72 milliards de dollars (61,76 milliards d’euros). Bien que les récents résultats trimestriels de Meta aient dépassé les attentes de Wall Street, entraînant une hausse record des actions, les analystes et les investisseurs ont exprimé des inquiétudes quant aux implications financières à long terme de ces investissements substantiels.
Des inquiétudes concernant une bulle potentielle de l’IA ont également été soulevées au sein de l’industrie. Le PDG d’OpenAI, Sam Altman, a récemment suggéré que l’enthousiasme des investisseurs pour la technologie de l’IA pourrait atteindre des niveaux insoutenables.

