Principaux renseignements
- Le fonds de pension de Mercedes-Benz a vendu sa participation dans Nissan pour environ 47,8 milliards de yens (278 millions d’euros).
- Cette vente intervient alors que Nissan met en œuvre un plan de redressement axé sur la réduction des coûts et le rétablissement de la rentabilité.
- Immédiatement après l’annonce de cette nouvelle, l’action Nissan a chuté de plus de 6 % à la bourse japonaise.
Le fonds de pension de Mercedes-Benz a vendu sa participation de 3,8 pour cent dans Nissan Motor pour environ 47,8 milliards de yens, selon Reuters.
Cours de l’action
Cette vente a entraîné une chute de 6,25 pour cent du cours de l’action Nissan, ce qui constitue la plus mauvaise performance de l’action depuis juillet. Cette baisse reflète les inquiétudes des investisseurs quant à la capacité de Nissan à se redresser face à des défis tels que les droits de douane et la baisse des ventes sur des marchés cruciaux comme les États-Unis et la Chine. Nissan a enregistré une perte importante de 535 millions de dollars pour le trimestre qui s’est achevé en juin.
Les actions ont été vendues au prix de 341,3 yens chacune, ce qui représente une décote de 5,98 pour cent par rapport au cours de clôture de Nissan la veille. La demande d’actions a dépassé le montant disponible, les dix premiers investisseurs ayant acquis environ 70 pour cent de l’offre. Mercedes-Benz a décrit la vente comme faisant partie d’une stratégie de nettoyage du portefeuille, déclarant que la participation dans Nissan, transférée à ses actifs de pension en 2016, n’avait pas d’importance stratégique.
Plan de redressement
Ce désinvestissement intervient alors que Nissan met en œuvre un plan de redressement global sous la direction du PDG Ivan Espinosa. Ce plan est axé sur la réduction des coûts, l’ajustement des capacités de production et le rétablissement de la rentabilité. Le cours de l’action Nissan a chuté de plus de 28 pour cent en 2025, ce qui témoigne de la faible confiance des investisseurs dans les efforts de redressement de l’entreprise.
Une perte substantielle au cours du trimestre de juin, associée à d’importants droits de douane américains sur les véhicules importés, a encore intensifié la pression sur Nissan. Espinosa a récemment déclaré que Nissan n’en était encore qu’aux premiers stades de son redressement, mais que des progrès avaient été accomplis en matière de réduction des coûts.

