Plus tôt cette semaine, l’ambassadrice américaine aux Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a proposé la suspension de la Russie du Conseil des droits de l’Homme suite aux atrocités commises à Boutcha. 93 états membres ont voté en faveur de cette proposition, 24 contre et 58 se sont abstenus.
Cette semaine a été marquée par la découverte de centaines de civils ukrainiens massacrés par l’armée russe dans la ville de Boutcha. Des actes de barbarie qui ont mené à l’indignation mondiale et qui pourraient donner lieu à de nouvelles sanctions contre la Russie. La première a été actée ce jeudi, avec la suspension de la Russie du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies.
Pour le président ukrainien Zelensky, ce qu’il s’est passé à Boutcha relève du crime de guerre. « Les militaires russes et ceux qui leur ont donné des ordres doivent être traduits en justice immédiatement pour crimes de guerre en Ukraine », a-t-il déclaré plus tôt cette semaine, lors d’un discours devant le Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le président russe Vladimir Poutine nie toute implication dans ces meurtres et parle de « mise en scène pour accuser la Russie ».
Il y a 11 ans, la Libye
La Russie n’est pas le premier pays à être suspendu du conseil des 47 membres. En 2011, la Libye a été connue ce sort. Une décision prise suite à la violente répression orchestrée par les forces fidèles à Mouammar Kadhafi à l’encontre de manifestants.