Principaux renseignements

• La zone euro a connu une croissance inattendue au troisième trimestre, alimentée par une augmentation des investissements et des dépenses de consommation.
• Un marché du travail robuste et des coûts d’emprunt faibles ont contribué à la résistance de la zone euro malgré des défis tels que les perturbations commerciales.
• La croissance des salaires continue d’augmenter, reflétant la performance économique positive de la zone euro.

L’économie de la zone euro a affiché une vigueur inattendue au troisième trimestre, avec une croissance de 0,3 pour cent par rapport aux trois mois précédents. Ce chiffre est supérieur à l’estimation initiale de 0,2 pour cent publiée par Eurostat.

Les principaux moteurs de la croissance ont été la hausse des investissements et des dépenses de consommation. Le commerce net a toutefois eu un effet négatif sur l’expansion économique globale.

Marché du travail solide et faibles coûts d’emprunt

Malgré des défis tels que les perturbations tarifaires au second semestre 2025, l’économie de la zone euro s’est révélée remarquablement résiliente. La vigueur du marché du travail a soutenu la consommation privée, tandis que le faible coût du crédit a stimulé les investissements des entreprises.

Cette résilience a été reconnue par les responsables de la Banque centrale européenne, notamment sa présidente Christine Lagarde, qui ont suggéré que les risques pesant sur les perspectives économiques s’équilibraient largement.

Hausse des salaires

Alors que les incertitudes géopolitiques persistent, les performances économiques positives ont contribué à une croissance soutenue des salaires. Les données montrent que les salaires par employé ont augmenté de 4 pour cent en glissement annuel entre juillet et septembre, ce qui correspond à la croissance enregistrée au trimestre précédent.

La BCE devrait mettre à jour ses projections économiques dans moins de deux semaines, à l’occasion d’une réunion sur les taux d’intérêt. Les analystes anticipent d’éventuelles révisions à la hausse de ces prévisions compte tenu des données récentes encourageantes.

Signes positifs en provenance d’Allemagne

L’Allemagne, la plus grande économie d’Europe et l’une des plus touchées par les droits de douane et la concurrence chinoise, a fait état d’une augmentation des commandes d’usines au début du quatrième trimestre, ce qui contribue à renforcer le sentiment d’optimisme. Cette évolution suggère un rebond possible de la production manufacturière après que l’Allemagne a évité de justesse une récession au début de l’année 2025. (fc)

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