Malgré tout le battage médiatique autour de Tesla, c’est la Chine qui va nous asservir avec ses véhicules électriques

Dans une interview accordée au journal français Les Echos, Thierry Breton, commissaire européen chargé du marché intérieur, expose une fois de plus l’incohérence de l’UE en matière de véhicules électriques (VE). Malgré l’interdiction de vente des voitures à carburant à partir de 2035, M. Breton conseille aujourd’hui aux constructeurs automobiles européens de ne pas cesser d’en produire.

Pourquoi est-ce important ?

La décision de l'UE d'interdire la vente de voitures à carburant fossile à partir de 2035 (à l'exception des voitures de luxe) comporte des accrocs, ce qui n'est un secret pour personne. Le fait qu'un commissaire européen préconise aujourd'hui la prudence et mette en garde contre une "gigantesque perturbation" de l'une des principales activités de l'Europe montre à quel point cette décision a été prise à la légère. Mais ce n'est pas l'Europe, mais une fois de plus la Chine qui détient les meilleurs atouts.

L'essentiel

  • Selon M. Breton, 600.000 emplois sont en jeu. C'est le nombre de jobs qui risquent d'être supprimés au sein de l'UE dans le cadre de la transition des voitures à carburant vers les véhicules électriques. Les PME qui font partie de l'ensemble de l'écosystème seront particulièrement touchées.
  • Si toutes les voitures sont électriques, l'UE devra produire 20 à 25 % d'électricité (sans carbone) de plus qu'aujourd'hui.
  • Enfin, il faudra 7 millions de bornes de rech
Cet article est uniquement disponible pour nos abonnés Premium
Accédez à trois articles gratuits par mois !
Business AM est le média belge qui vulgarise l’économie. Rejoignez notre communauté de plusieurs millions de lecteurs chaque mois.
Oui, je veux avoir accès à 3 articles Premium
Vous préférez vous abonner tout de suite ? Cliquez ici
Déjà abonné? Connectez-vous et recevez l’accès à tous nos articles Premium.
Plus d'articles Premium
Plus