Principaux renseignements
- Les grévistes demandent que l’âge de la retraite soit avancé pour les chauffeurs professionnels.
- Les syndicats reprochent au gouvernement et aux organisations patronales d’entraver leurs revendications.
- Des manifestations ont eu lieu dans toute la ville, notamment à la gare routière et au port de Malaga.
Ce lundi matin, les automobilistes de Malaga ont dû faire face à d’importantes perturbations de la circulation, les chauffeurs de bus urbains et interurbains ayant entamé leur première journée de grève. Environ une trentaine de chauffeurs en grève, représentant les syndicats UGT et CC OO, ont commencé à retarder le départ des bus du dépôt de l’Empresa Malagueña de Transporte (EMT) sur le chemin de San Rafael dès 5h30 du matin.
Leur principal objectif est d’obtenir l’avancement de l’âge de la retraite pour les chauffeurs professionnels. Les deux syndicats reprochent au gouvernement et aux organisations patronales d’entraver constamment leur demande de révision de l’âge de la retraite des chauffeurs. Un flux constant de membres du syndicat traversant la barrière piétonne près du dépôt a retardé de plusieurs minutes le départ des services urbains et interurbains. Une présence policière a été déployée pour assurer le fonctionnement des services minimums essentiels, les seuls autorisés à fonctionner aujourd’hui.
Les manifestations se déroulent dans toute la ville
Des manifestations ont également eu lieu à la gare routière de Malaga, sur le Paseo de Los Tilos, interrompant momentanément le départ des bus. De légères tensions sont apparues entre les chauffeurs et les manifestants sous l’œil attentif des agents de la police nationale, mais la situation est restée globalement calme. Les protestations se sont étendues au port de Malaga, où les membres du syndicat ont tenté de perturber les bus de touristes en prévision de l’arrivée de trois navires de croisière aujourd’hui.
Revendications et préoccupations syndicales
Des tentatives ont également été faites pour bloquer les départs de bus au dépôt du siège d’Avanza. Les syndicats plaident pour une amélioration des conditions d’emploi des chauffeurs, y compris des ajustements de l’âge de la retraite et la mise en œuvre d’options de retraite partielle, les alignant sur d’autres professions confrontées à des risques similaires. Leurs revendications découlent des préoccupations concernant les taux élevés d’accidents attribués à l’âge des conducteurs, en particulier ceux de plus de 55 ans. Alors que l’EMT met déjà en œuvre des mesures de retraite anticipée, les syndicats font pression pour un engagement plus fort à cet égard.
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