La lutte pour le pouvoir au sein de la banque centrale libyenne provoque le chaos financier et l’incertitude


Principaux renseignements

  • La lutte pour le pouvoir à la Banque centrale de Libye a perturbé les salaires de l’État.
  • Un système de compensation dysfonctionnel a rendu les transactions essentielles impossibles.
  • Les entreprises et les particuliers ont des difficultés à obtenir des liquidités en raison de l’instabilité des taux de change.

Une lutte de pouvoir à la Banque centrale de Libye (CBL) a plongé le pays dans le chaos financier, perturbant les salaires de l’État et entraînant une confusion et une peur généralisées. Le conflit a éclaté lorsque le chef du Conseil de la présidence, Mohammed al-Menfi, a démis de ses fonctions le gouverneur vétéran, Sadiq al-Kabir, et a installé un nouveau conseil d’administration. Cette décision a été contestée par Kabir, qui a conservé le contrôle du site web de la banque.

Le dysfonctionnement du système de compensation a rendu impossible les transactions essentielles, notamment le versement des salaires de l’État. Les entreprises et les particuliers ont fait part de leurs difficultés à obtenir des liquidités et à transférer des fonds en raison de l’instabilité des taux de change et de la limitation des méthodes de paiement.

Causes et conséquences

La crise coïncide avec des problèmes préexistants. La Libye est confrontée depuis des années à des pénuries de liquidités, ce qui rend difficile l’obtention de billets de banque. Une grave pénurie de carburant a encore aggravé la situation, entraînant de longues files d’attente dans les stations-service et des difficultés généralisées.

Les autorités occidentales ont exhorté les banques à payer les salaires des employés, mais il n’est pas certain que la CBL ait réussi à faciliter ces paiements. La situation a accru les inquiétudes et renforcé la lutte des citoyens face aux diverses difficultés économiques.

Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

Plus