Principaux renseignements
- L’USS Jack H. Lucas (DDG-125) est le premier destroyer de niveau III de la marine américaine. Il présente des systèmes avancés de radar, de puissance et de combat permettant d’améliorer les capacités de guerre de surface.
- En tant que premier navire d’essai opérationnel de la classe Flight III, le Jack H. Lucas évaluera rigoureusement les nouvelles technologies en mer afin de s’assurer de leur efficacité avant leur mise en œuvre à plus grande échelle dans la flotte.
- Le navire utilise le radar SPY-6, une mise à niveau importante qui permet d’améliorer la détection et le suivi des menaces avancées telles que les missiles hypersoniques.
L’USS Jack H. Lucas (DDG 125), un destroyer à missiles guidés de la classe Arleigh Burke, est entré dans l’histoire en tant que premier navire de guerre Flight III de la marine américaine. Cette nouvelle génération de navires est dotée de systèmes avancés de radar, de puissance et de combat conçus pour améliorer les capacités des combattants de surface.
Navire d’essai opérationnel initial
Le Jack H. Lucas est désigné comme le navire de campagne de test et d’évaluation opérationnels initiaux (IOT&E) pour la classe Flight III. Ce rôle crucial place le destroyer en première ligne pour tester et valider les technologies de pointe qui façonneront l’avenir de la flotte de surface de la marine.
Le capitaine Andy Bucher, commandant du navire, a souligné l’importance de cette désignation. Le Jack H. Lucas a pour mission d’emmener ces nouveaux systèmes en mer, d’évaluer leurs performances dans des conditions opérationnelles et d’affiner les exigences avant une mise en œuvre plus large au sein de la flotte. Ce calendrier d’essais ambitieux garantit que la technologie pourra être rapidement déployée auprès des forces de première ligne.
La puissance de SPY-6
Le radar de défense aérienne et antimissile AN/SPY-6(V)1 est au cœur de la mise à niveau du vol III. Remplaçant le radar SPY-1D(V) équipant les précédentes variantes de l’Arleigh Burke, le SPY-6 offre une sensibilité et une capacité de poursuite considérablement accrues. Les responsables de la marine soulignent sa capacité à détecter, suivre et distinguer des menaces plus petites, plus rapides et plus complexes à plus grande distance, y compris des missiles de croisière avancés, des missiles balistiques et des systèmes hypersoniques émergents.
Le chef technicien sonar (surface) Nicholas Cederblom a comparé la transition à la mise à niveau d’un téléphone à clapet de base à un smartphone riche en fonctionnalités. Le SPY-6 représente un saut quantique en termes de capacités, permettant au navire d’accomplir des tâches qui dépassent le champ d’action de ses prédécesseurs.
Modifications internes
L’intégration de ce radar avancé a nécessité des modifications substantielles sous le pont. La conception du Flight III comprend une centrale électrique améliorée, une capacité de refroidissement accrue et des structures de navire renforcées pour répondre aux exigences du radar en matière de puissance et de température.
Si le Jack H. Lucas conserve les mêmes systèmes d’armes externes que les autres destroyers, il se distingue par ses composants internes et son équipage hautement qualifié. Les marins suivent une formation rigoureuse pour maîtriser le nouveau radar SPY-6, le système de combat Baseline 10 et l’installation technique améliorée qui alimente le navire.
« Une prouesse technique remarquable »
Sur le plan opérationnel, le Jack H. Lucas utilise le système de combat Aegis dans sa configuration la plus récente, Baseline 10. Cette version actualisée prend en charge la défense aérienne et antimissile intégrée, la défense antimissile balistique et des temps de réponse plus rapides face à des menaces complexes. La combinaison du radar SPY-6 et de la ligne de base 10 vise à fournir une connaissance de la situation et une capacité d’engagement supérieures dans des environnements de menace difficiles.
Le capitaine Bucher s’est déclaré très fier des capacités du navire, soulignant qu’il s’agit d’une prouesse technique remarquable. Il estime que le Jack H. Lucas est un exemple de gestion responsable de l’argent des contribuables et qu’il met en valeur le dévouement et l’expertise de son équipage.
Honorer un héritage
Nommé en l’honneur du capitaine Jacklyn Harold « Jack » Lucas, un héros de la Seconde Guerre mondiale qui a reçu la médaille d’honneur à l’âge de 17 ans, le destroyer incarne le courage et l’abnégation. Placé sous les ordres du commandant de la force navale de surface de la flotte du Pacifique, il a pour mission de maintenir le contrôle maritime et de projeter la puissance à terre.
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(ns)

