L’UE propose la suppression des droits de douane sur les produits industriels américains


Principaux renseignements

  • L’Union européenne propose de supprimer les droits de douane sur les produits industriels américains.
  • Cette mesure fait suite à un élément important d’un accord commercial récemment conclu entre les États-Unis et l’UE.

L’Union européenne a pris une mesure visant à réduire les tensions commerciales avec les États-Unis. Elle propose officiellement de supprimer les droits de douane sur les produits industriels américains.

Cette mesure permet à l’UE de respecter un élément important de l’accord-cadre commercial récemment négocié avec les États-Unis. Elle ouvre également la voie à des réductions rétroactives des droits de douane sur les automobiles à compter du 1er août.

La Commission européenne a souligné que la suppression des droits de douane sur les produits industriels allégera la charge tarifaire qui pèse sur le secteur automobile, vital pour l’UE. En outre, la combinaison avec un accès préférentiel au marché pour certains produits de la pêche, des fruits de mer et des produits agricoles en provenance des États-Unis apportera des avantages supplémentaires.

Un soulagement pour les deux parties

La proposition doit encore être approuvée par le Parlement européen et le Conseil. Elle s’appuie sur une déclaration commune des deux partenaires commerciaux publiée la semaine dernière. Les États-Unis y exprimaient leur espoir que les propositions législatives de l’UE soient rapidement mises en œuvre.

L’accord commercial a été conclu fin juillet après des semaines de négociations intensives. Cela a soulagé tant les États-Unis que l’UE. Trump avait initialement menacé d’imposer des droits de douane de 30 pour cent sur les produits européens, notamment les voitures. Dans l’accord final, les parties se sont mises d’accord sur un taux plus modéré de 15 pour cent.

Outre les réductions tarifaires, l’UE s’est engagée à acheter pour 750 milliards de dollars (environ 642,5 milliards d’euros) d’énergie américaine et à investir au moins 600 milliards de dollars (environ 514 milliards d’euros) aux États-Unis. (fc)

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