Les tensions entre l’UE et la Chine augmentent en raison des droits de douane proposés sur les véhicules électriques


Principaux renseignements

  • La décision de la Commission européenne d’imposer des droits de douane sur les véhicules électriques chinois pourrait nuire aux relations entre la Chine et l’UE.
  • Des droits de douane allant jusqu’à 45 pour cent augmenteraient les coûts pour les constructeurs automobiles qui importent des véhicules dans l’UE.
  • La Chine a condamné les droits de douane en les qualifiant d' »injustes, non conformes et déraisonnables » et a entamé des procédures de recours devant l’OMC.

La décision de la Commission européenne d’appliquer des droits de douane aux véhicules électriques (VE) fabriqués en Chine a suscité des inquiétudes quant aux dommages potentiels causés aux relations bilatérales et à l’objectif commun de lutte contre le changement climatique. L’agence de presse étatique Xinhua a affirmé que cette décision révélait une « impulsion protectionniste profondément ancrée » au sein de l’UE.

Xinhua affirme que ces droits de douane pourraient dégénérer en un conflit commercial préjudiciable, ayant un impact négatif sur les relations Chine-UE et sur les progrès de l’Europe dans la réalisation de ses objectifs de transition écologique. L’agence préconise l’abandon des mesures protectionnistes au profit de la poursuite des négociations. Cette décision fait suite à une augmentation des importations de véhicules électriques chinois en Europe, ce qui a conduit certains fabricants nationaux à s’inquiéter des pertes potentielles dues à la concurrence des véhicules électriques chinois moins chers.

Tarifs sur les véhicules électriques

Les droits de douane proposés, qui atteignent jusqu’à 45 pour cent, augmenteraient considérablement les coûts pour les constructeurs automobiles qui importent des véhicules dans l’UE. Ces droits de douane devraient être appliqués pendant cinq ans à partir du mois prochain. La Commission a justifié sa décision en citant les subventions chinoises jugées déloyales, identifiées après une enquête d’un an. Malgré cette position, la Commission a indiqué qu’elle était disposée à poursuivre les discussions avec Pékin.

Mesures de rétorsion

Parmi les compromis potentiels envisagés figure la fixation de prix de vente minimaux pour les VE. Le ministère chinois du commerce a fermement condamné les droits de douane proposés, les qualifiant d' »injustes, non conformes et déraisonnables ». Il a officiellement contesté les droits de douane auprès de l’Organisation mondiale du commerce. En réponse, les autorités chinoises ont ouvert des enquêtes sur les importations de brandy, de produits laitiers et de produits porcins de l’UE, ce que certains considèrent comme des mesures de rétorsion. Cette situation met en évidence la complexité du commerce mondial et l’équilibre délicat entre la protection des industries nationales et la promotion de la coopération internationale.

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