L’UE adopte le modèle migratoire strict du Danemark : accent mis sur des procédures d’asile plus strictes et l’expulsion


Principaux renseignements

  • L’Union européenne est en train d’adopter la position stricte du Danemark en matière d’immigration.
  • La Suède a également récemment adopté une politique d’immigration plus stricte, reflétant une tendance plus large dans toute l’Europe à adopter des réponses plus sévères aux problèmes migratoires.

La position autrefois controversée du Danemark en matière d’immigration a désormais été adoptée par l’Union européenne. Après des années de critiques de la part des groupes de gauche à travers toute l’Europe, l’approche stricte du Danemark en matière d’immigration gagne du terrain, rapporte Politico.

Approche stricte

Les nouvelles mesures permettent l’expulsion des demandeurs d’asile déboutés et la création de centres de rétention en dehors des frontières de l’UE. Ces propositions, soutenues depuis longtemps par le Danemark, sont considérées comme des mesures cruciales pour répondre aux préoccupations du public en matière de contrôle de l’immigration.

La Suède, autrefois connue pour son attitude libérale en matière d’immigration, a également adopté récemment des mesures plus strictes, reflétant une tendance plus large dans toute l’Europe. Le ministre suédois de la Migration, Johan Forssell, insiste sur la nécessité d’une réponse forte et efficace de l’UE aux questions migratoires. Il affirme que l’accord contribuera à restaurer la confiance du public dans le système migratoire européen et démontrera que l’UE est capable de relever des défis complexes.

Procédures d’asile

Les nouvelles règles modifient également les procédures d’asile, permettant ainsi de rejeter les demandes lorsque les demandeurs auraient pu trouver refuge dans un pays tiers sûr avant d’entrer dans l’UE. Une liste commune des pays d’origine « sûrs » a été établie, mais des exceptions peuvent être faites dans des circonstances particulières, telles que des conflits persistants. Les demandeurs d’asile n’auront plus automatiquement le droit de rester dans l’UE pendant qu’ils font appel d’une demande rejetée.

La prochaine étape consiste en des négociations avec le Parlement européen, qui doit se prononcer sur les mesures proposées avant qu’elles ne deviennent définitives. (fc)

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