Principaux renseignements
- Alexandre Loukachenko a remporté l’élection présidentielle en Biélorussie avec 86,8 pour cent des voix.
- L’élection a été largement condamnée par les pays occidentaux en raison de préoccupations concernant la suppression d’électeurs et les voix de l’opposition réduites au silence.
- Loukachenko a défendu ses actions, affirmant que les figures de l’opposition avaient volontairement choisi leur situation – l’emprisonnement ou l’exil – malgré les critiques occidentales.
Réaction initiale et critique internationale
Alexandre Loukachenko a revendiqué la victoire à l’élection présidentielle de Biélorussie, obtenant 86,8 pour cent des voix selon les médias d’État. Cette annonce fait suite à un processus électoral controversé, largement condamné par les nations occidentales comme étant illégitime en raison de préoccupations concernant la suppression d’électeurs et la réduction au silence des voix de l’opposition.
Le gouvernement biélorusse maintient que l’élection s’est déroulée de manière équitable, Igor Karpenko, chef de la Commission électorale centrale, ayant déclaré la victoire de Loukachenko lors d’une conférence de presse tôt lundi matin. Cependant, des politiciens européens ont réfuté ces affirmations, citant l’absence de médias libres en Biélorussie et l’emprisonnement ou l’exil forcé d’éminentes figures de l’opposition comme preuves d’un processus non démocratique.
Réponses du gouvernement aux critiques
La ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, a exprimé sa déception sur X, déclarant que le peuple biélorusse s’était vu refuser un véritable choix et soulignant le revers subi par ceux qui prônent la liberté et la démocratie au sein de la nation. De même, le ministre polonais des affaires étrangères Radoslaw Sikorski a utilisé le sarcasme pour critiquer les résultats annoncés, s’interrogeant sur le sort de ceux qui n’ont pas soutenu Loukachenko à la lumière de la répression exercée par le gouvernement contre les dissidents.
Lukashenko a défendu ses actions au cours d’une longue conférence de presse, affirmant que les figures de l’opposition avaient volontairement choisi leur situation actuelle – l’emprisonnement ou l’exil – et niant tout éloignement forcé de la Biélorussie. Sa position reflète une attitude dédaigneuse à l’égard des critiques occidentales, faisant écho à sa déclaration antérieure selon laquelle il ne tenait pas compte de la condamnation internationale.
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