Principaux renseignements
- L’IRIS Kurdestan est testé en tant que nouveau porte-drone iranien en mer.
- Le Kurdestan était à l’origine un pétrolier transformé en une plateforme capable de soutenir des opérations maritimes expéditionnaires.
- Le Kurdestan était à l’origine un pétrolier transformé en une plateforme capable de soutenir des opérations maritimes expéditionnaires. La conversion le rend bien adapté aux opérations de drones, avec un grand espace sur le pont et un réaménagement pour accueillir des ateliers de maintenance et des installations de contrôle.
L’Iran s’apprête à tester en mer son tout nouveau porte-drones, l’IRIS Kurdestan. Ce navire était à l’origine un pétrolier, mais il a été considérablement transformé en une plateforme capable de soutenir des opérations maritimes expéditionnaires. Les travaux de transformation sont effectués par Iran Shipbuilding Offshore Industries Complex Co. (ISOICO), près de Bandar Abbas.
Construit en 1992, le Kurdestan mesure environ 183 mètres de long et 32,2 mètres de large. Il naviguait auparavant sous le pavillon togolais avant d’être acquis par l’Iran. Sa conception se caractérise par une poupe large et stable qui le rend bien adapté aux opérations de drones. Il dispose d’un vaste espace de pont pour le lancement de drones et d’hélicoptères.
Pont supérieur du pétrolier transformé en piste d’envol pour hélicoptères et drones
Le pont supérieur du pétrolier a été converti en un vaste pont d’envol capable d’accueillir des hélicoptères et des drones. En outre, le pont peut accueillir des conteneurs dotés de divers équipements, qui pourraient servir de centres de communication et de contrôle.
À l’intérieur, le navire a été réaménagé pour accueillir des ateliers de maintenance, des quartiers d’équipage, des entrepôts pour le carburant et les munitions, ainsi que des installations de contrôle essentielles au fonctionnement et à l’entretien des drones.
Expansion maritime de l’Iran
Le Kurdestan servira non seulement de porte-drones mais aussi de centre de logistique et de soutien mobile, permettant à la marine iranienne d’étendre son rayon d’action dans des zones maritimes éloignées sans dépendre d’un réapprovisionnement à terre. Cette conversion souligne la volonté de l’Iran d’étendre sa présence maritime et démontre sa capacité à innover malgré les sanctions.
Bien qu’elles n’aient pas les capacités offensives des navires de guerre modernes, ces bases de drones flottantes représentent un changement stratégique qui pourrait remodeler la dynamique navale régionale. Pour les forces occidentales, cette évolution nécessite une surveillance accrue, des stratégies de dissuasion adaptables et des partenariats maritimes plus solides dans les régions du Golfe et de l’océan Indien.
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