Principaux renseignements
- L’inflation au Royaume-Uni est tombée à 3,2 pour cent, son point le plus bas depuis mars.
- La baisse des prix des denrées alimentaires est à l’origine du recul de l’inflation.
- Les économistes prévoient que la Banque d’Angleterre réduira ses taux d’intérêt en raison du ralentissement de l’inflation et de la hausse du chômage.
Le taux d’inflation au Royaume-Uni a chuté de manière significative à 3,2 pour cent en novembre, marquant le taux annuel le plus bas depuis mars. Cette baisse inattendue, inférieure aux 3,5 pour cent prévus par les économistes, augmente la probabilité que la Banque d’Angleterre réduise ses taux d’intérêt lors de sa réunion de jeudi.
La baisse des prix des denrées alimentaires, en particulier des gâteaux, des biscuits et des céréales pour le petit-déjeuner, a été le principal moteur de la diminution de l’inflation. En outre, les prix du tabac ont légèrement baissé par rapport à la forte augmentation enregistrée il y a un an, contribuant ainsi à la tendance à la baisse. Le coût des vêtements pour femmes a également diminué.
Préoccupations liées au coût de la vie persistent
Si la hausse des coûts de production des usines s’est ralentie, le coût des matières premières pour les entreprises a continué de grimper. Malgré ces bonnes nouvelles, la chancelière Rachel Reeves a reconnu que les familles se réjouiront de la baisse de l’inflation, mais qu’il reste du travail à faire pour répondre aux préoccupations liées au coût de la vie.
Ces données, combinées à la récente augmentation du taux de chômage britannique à 5,1 pour cent, suggèrent fortement que le Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque d’Angleterre réduira le taux d’intérêt de référence de 25 points de base pour le ramener à 3,75 pour cent. Les économistes prévoient un vote serré, potentiellement 5-4, le gouverneur Andrew Bailey détenant probablement la voix décisive en faveur d’une réduction.
Croissance économique
L’économie britannique continue de connaître une croissance molle, avec une progression de seulement 0,1 pour cent au troisième trimestre. La hausse du chômage renforce la pression en faveur d’une baisse des taux d’intérêt. Les experts estiment que cette tendance à la baisse de l’inflation se poursuivra, en raison de l’affaiblissement du marché du travail et du ralentissement de l’activité économique. (uv)
Suivez également Business AM sur Google Actualités
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

