L’industrie automobile allemande est confrontée à des turbulences en 2024 : 2025 pourrait-il être un tournant ?


Principaux renseignements

  • L’industrie automobile allemande est confrontée à des défis en 2024 en raison de la baisse des ventes et des réductions d’effectifs.
  • Les coûts d’exploitation élevés, la concurrence accrue dans le secteur des véhicules électriques et l’affaiblissement du marché chinois ont affecté les principaux acteurs tels que Volkswagen, Mercedes et BMW.
  • Des facteurs tels que les réglementations strictes de l’UE en matière d’émissions des flottes et les pénalités pour non-conformité menacent les performances des constructeurs allemands.

L’année 2024 s’est avérée difficile pour l’industrie automobile allemande. Les attentes initiales de stabilité et de maintien des performances ont été rapidement déçues par la baisse des ventes, qui a entraîné des réductions d’effectifs, des baisses de salaires et des fermetures d’usines.

Plusieurs facteurs ont contribué à ce ralentissement. Les coûts d’exploitation élevés, la concurrence accrue dans le secteur des véhicules électriques (VE) et l’affaiblissement du marché chinois ont particulièrement affecté les principaux acteurs tels que Volkswagen, Mercedes et BMW. En revanche, les constructeurs asiatiques ont prospéré.

Succès régionaux

Le succès des constructeurs chinois, porté par une augmentation significative de leur part de marché domestique, est remarquable. De même, l’accent mis par Toyota sur la technologie hybride et sa présence mondiale se sont avérés avantageux. Même en Europe, Renault est apparu comme un exemple de réussite avec ses nouveaux modèles de véhicules électriques abordables, la R4 et la R5, qui ont suscité un vif intérêt de la part des consommateurs.

Des défis

À l’horizon 2025, les constructeurs allemands ont encore des défis à relever. Les réglementations strictes de l’UE en matière d’émissions des véhicules menacent d’imposer des amendes substantielles à ceux qui n’atteignent pas les objectifs en matière d’émissions de CO2. Volkswagen et Mercedes, qui ont vendu relativement peu de VE et produit des véhicules à essence plus grands et plus lourds ces dernières années, risquent de se voir infliger des amendes importantes si la Commission européenne n’assouplit pas ces normes.

Opportunités à venir

BMW et Opel semblent mieux positionnés en raison de l’augmentation de leur production de VE et de leur concentration sur des modèles plus petits et plus économes en carburant, respectivement. Toutefois, l’optimisme persiste au sein de l’industrie. La « Neue Klasse » de BMW vise à introduire des VE technologiquement avancés et à des prix compétitifs, tandis que Volkswagen prévoit de lancer l’ID.2, un VE économique pour le marché de masse, d’ici la fin 2025.

Ces nouveaux modèles ont un potentiel de réussite, et une baisse générale des prix des VE pourrait stimuler davantage la demande, car les constructeurs s’efforcent d’améliorer les performances de leur flotte en matière d’émissions.

Un tournant ?

L’année 2025 pourrait donc marquer un tournant pour les constructeurs automobiles et les consommateurs, avec l’adoption croissante des véhicules électriques.

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